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Administration L’État invité à engager une réforme sérieuse


Les rapports de l’Inspection centrale et du Conseil de la Fonction publique, critiquant sévèrement la situation au sein de l’Administration, ont suscité une série de réactions s’articulant presque toutes autour d’un même point : l’État doit sérieusement s’attaquer à la réforme administrative.
Constatant que le rapport de l’Inspection centrale est « devenu un nouveau facteur de tiraillements politiques », le Parti socialiste progressiste a appelé à un débat public autour de ses recommandations.
Pour le PSP, l’État doit remédier au déséquilibre au sein des administrations, réviser la structure de la Fonction publique et déférer devant les autorités judiciaires les auteurs d’abus financiers.
Le PSP a aussi estimé que chaque administration doit fournir des explications au sujet des points qui la concernent dans le rapport de l’Inspection centrale et corriger les erreurs qu’elle a commises, tout en constatant que les anomalies relevées dans le texte se répètent chaque année, « comme si le rapport de l’Inspection centrale est devenu un simple acte routinier ».
La Fédération des ligues chrétiennes a, pour sa part, vigoureusement plaidé en faveur d’un arrêt des interventions politiques dans les affaires de l’Administration, soulignant dans le même temps l’importance d’une décision politique pour développer l’ensemble des établissements publics. Les Ligues chrétiennes ont en outre préconisé une dynamisation de l’action des organes de contrôle.
Quant au BCCN, il a minimisé l’importance de la commission formée par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, pour enquêter sur les différents abus évoqués dans le rapport. Il a aussi jugé « regrettable que l’Inspection centrale se soit contentée de mettre le doigt sur la plaie, sans exercer ses larges prérogatives ».
Le BCCN a estimé que cet organisme « a le droit d’imposer des sanctions disciplinaires aux fonctionnaires, même à ceux de la première catégorie, et de les déférer devant le Conseil de discipline, ou encore de demander au procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites contre eux ».
Les rapports de l’Inspection centrale et du Conseil de la Fonction publique, critiquant sévèrement la situation au sein de l’Administration, ont suscité une série de réactions s’articulant presque toutes autour d’un même point : l’État doit sérieusement s’attaquer à la réforme administrative.Constatant que le rapport de l’Inspection centrale est « devenu un...