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Actualités

Qu’est-ce qu’un OGM?(photos)

Un Organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant (végétal, animal, micro-organisme) dont le patrimoine génétique (ADN) a été modifié par l’introduction d’un ou de plusieurs gènes.
Les OGM sont en mesure de se transformer ou de se répliquer dans l’environnement.
Dans le cas d’une plante, ses graines, ses fruits et son pollen se trouvent concernés. Par contre, les dérivés de cette plante (huile, additifs, fibres, etc.) ne sont pas considérés comme des organismes génétiquement modifiés car ils ne sont pas en mesure de transférer ou de reproduire du matériel génétique.
Au stade actuel des connaissances, dans les pays où la consommation des OGM est autorisée, on ne trouve pas sur le marché du maïs, du soja en conserve génétiquement modifiés et il en est de même pour le colza.
Seuls les dérivés de ces plantes sont retrouvés dans les aliments. Dans les pays industrialisés, où la consommation des OGM est libre quoique assez rare à cause de la pression des consommateurs surtout dans les produits alimentaires, la mention de la présence des OGM est obligatoire.

L’avis des scientifiques

OGM et allergies
Le risque allergigène des OGM ne peut être évalué, d’autant plus qu’il n’existe encore aucune méthode pour le prévenir. Ce qui, par ailleurs, est valable pour tous les aliments.
Pour les OGM, on essaie d’évaluer les risques allergigènes des nouvelles protéines produites par la manipulation génétique, en étudiant la manière dont ces protéines sont dégradées pendant la digestion.
Pour le moment, aucune méthode ne permet d’établir que la fréquence des allergies a enregistré une augmentation avec la consommation d’OGM.

La résistance des antibiotiques
À l’heure actuelle nous assistons, un peu partout sur la planète, au développement d’une antibiorésis (une résistance à un antibiotique dans la fabrication de certains OGM). Celle du maïs a été étudiée et le transfert de l’animal à l’homme à travers la viande a paru très improbable sur le plan scientifique.
D’ailleurs la question ne représente plus un grand intérêt ou une quelconque urgence, puisque le procédé de fabrication des OGM sera abandonné à partir d’octobre 2003.

Les possibilités d’intoxication
Selon des études approfondies, le risque d’intoxication pour le consommateur est identique à celui des cultures classiques soumises aux pesticides.
La culture d’OGM résistants aux herbicides pose un problème au niveau de l’environnement, mais n’augmente pas le risque sanitaire.
L’herbicide toléré par la plante génétiquement modifiée fait l’objet d’une procédure identique à celle des substances utilisées dans le traitement des autres cultures.

«A» comme alimentation,
«S» comme sommeil

Prendre le temps de bien mastiquer, manger sans excès, privilégier les aliments légers en évitant soigneusement les aliments acides, gras, frits, épicés constituent une règle de bonne conduite alimentaire susceptible d’éviter bien d’ennuis et d’avatars de santé.
Les parenthèses à ces règles de conduite sont certes inévitables. À chacun de veiller à ce qu’elles ne soient pas nombreuses et répétitives.
– Attention à l’alcool, aux boissons gazeuses, aux jus d’agrumes trop acides, aux excès en thé ou café.
– Aspirine, anti-inflammatoires, corticoïdes ne sont pas amis de l’estomac, pouvant, dans certains cas, amplifier douleurs et embarras gastriques.
– En cas de brûlures à l’œsophage, éviter de s’allonger après un repas ou en état de crise car cela risque d’intensifier la douleur.
Après le dîner, éviter de se coucher sans laisser passer une à deux heures. La nuit sera ainsi plus douce.
– Plus on est stressé, plus on a besoin de calme. Timbre des voix, discussions, pensées et gestes doivent en tenir compte et respecter la règle...
– Limiter la consommation de cigarettes aux heures proches du coucher, car le tabac constitue un élément d’irritation digestive.
– À éviter les vêtements trop serrés, en particulier à la taille.
– Les pansements protecteurs de l’estomac se prennent à distance, deux heures après les repas ou des autres médicaments. Certaines maladies des reins limitent leur utilisation. Les femmes enceintes peuvent en avoir recours.
– Si les troubles persistent au bout de sept jours, si la fièvre marque une hausse ou des vomissements s’ajoutent aux symptômes, l’avis médical s’impose d’urgence.

Les atomes crochus
Les sentiments sous microscope

Un groupe de chercheurs de l’Inserm (Institut de recherche scientifique et médicale – France) a consacré une sérieuse et très approfondie étude sur les sentiments éprouvés pour les autres et les raisons qui guident les comportements antisociaux. La recherche servant de base à cette étude incluait la participation d’un grand nombre de volontaires, afin d’explorer les comportements antisociaux. En étudiant le cerveau de plusieurs volontaires, les chercheurs ont estimé que les zones impliquées dans la sympathie sont liées non seulement aux émotions, mais aussi «aux représentations motrices partagées».
Cela implique qu’elles aident à se mettre «à la place de l’autre». À l’inverse, quand l’interlocuteur est jugé antipathique, la zone émotionnelle reste inactive alors que la région associée à la gestion des conflits sociaux est en pleine effervescence. Ce qui force à admettre que le cerveau est loin d’ignorer l’existence des atomes crochus et des antipathies entre les individus.
Trouver attirante ou sympathique une personne, c’est éprouver de l’affinité pour elle. Le cerveau est impliqué sérieusement donc dans cette sélection considérée, des siècles durant, comme «une affaire de cœur...»

Acidité gastrique
Les aigreurs de l’estomac...

Sans être une maladie invalidante ou inquiétante, la sensation de brûlure éprouvée à la suite de certains repas finit par exaspérer sa victime.
Le recours aux comprimés calmants apporte un soulagement momentané sans pour autant être une solution définitive à des symptômes qui tyrannisent un nombre impressionnant de victimes parfois peu informées que l’abus de palliatifs, et en particulier de divers «pansements», peut, dans certains cas, masquer un trouble, tel un ulcère, qui impose un traitement plus approprié.
Si très peu de personnes peuvent prétendre n’avoir jamais ressenti la sensation d’une vague d’aigreur remontant de l’estomac, accompagnée de reflux dans l’œsophage, de ballonnements, d’éructations, de goût amer dans la bouche, seul un nombre restreint des victimes fait appel au médecin. Le réflexe général consiste de faire appel à un antiacide conseillé par un ami ou acheté au hasard dans une pharmacie...
En principe transitoires, les aigreurs se calment jusqu’à une prochaine crise. Mais lorsqu’on atteint le stade où le besoin d’augmenter les doses ou de prolonger les prises se fait sentir l’avis médical devient indispensable, sauf dans certains cas (femmes enceintes ou allaitantes et jeunes personnes de moins de quinze ans).
Il existe, en effet, deux ensembles de remèdes pour combattre ces acidités.

Contre l’acidité gastrique
Les pansements réalisés à base de sels de sodium, de calcium, ou l’aluminium combattent l’acidité gastrique, mais leur effet est temporaire.
Un autre groupe de médicaments diminuent la sécrétion d’acide chlorhydrique, principal facteur de brûlures, d’aigreurs et de renvois acides.
Il est prouvé que ces produits apportent un soulagement notable, sans toutefois combattre ou soigner l’anomalie provoquant leur fréquence ou leur intensité.
À savoir aussi que chez les sujets soumis à un régime sans sel, la présence de sodium dans les produits calmants risquerait d’entraîner une contre-indication à ne pas négliger.

Guerre aux kilos
L’invasion de l’aspartame

De plus en plus d’aliments et de médicaments contiennent cet additif édulcorant connu comme aspartam (E951).
À la fois rehausseur de goût et édulcorant, il est présent dans plus de 2000 produits, depuis sa commercialisation aux États-Unis il y a une trentaine d’années. Transformé dans l’organisme, en partie, en phénylalanine, cet acide aminé présent dans l’alimentation habituelle est (ou doit l’être) interdit aux personnes atteintes d’une rare maladie héréditaire: la phénylcétonurie.
Cette maladie se traduit par l’atteinte des cellules nerveuses. On lui attribue également des cas rares d’allergie ou d’intolérance chez certaines personnes (troubles cutanés, tels l’urticaire).
L’aspartam stimulerait davantage, par ailleurs, l’appétit bien plus que les autres substituts au goût sucré.
L’Agence française pour la sécurité des aliments a conclu en mai 2002 à un non-lieu quant à des effets sur le système nerveux (épilepsie, tumeurs cérébrales).
En décembre, la Commission européenne a abouti à un verdict identique à celui de la Food and Drug Administration des États-Unis et de l’OMS.
(Ça m’intéresse, n° 267, mai 2003).

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
Un Organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant (végétal, animal, micro-organisme) dont le patrimoine génétique (ADN) a été modifié par l’introduction d’un ou de plusieurs gènes.Les OGM sont en mesure de se transformer ou de se répliquer dans l’environnement.Dans le cas d’une plante, ses graines, ses fruits et son pollen se trouvent concernés. Par contre, les...