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Administration - Les révélations sur la corruption suscitent les critiques Farès : Il faut prendre au sérieux les rapports des organismes de contrôle

Le vice-Premier ministre Issam Farès a souligné hier la nécessité de « prendre très au sérieux les rapports dangereux » récemment publiés par l’Inspection centrale et le Conseil de la Fonction publique.
Notons que le premier organisme de contrôle fait état d’un recrutement inconsidéré de fonctionnaires, d’un trop grand nombre d’administrations et d’organismes parallèles. Pis encore, selon ce même rapport, 6 179 individus touchent un salaire de l’État pour des emplois fictifs, et dans certains ministères, le gaspillage a atteint des sommets.
Le second rapport, publié par le Conseil de la Fonction publique, examine les causes de l’échec et de l’anarchie qui sévissent au sein de l’Administration. Il révèle notamment l’existence de 14 911 emplois qui n’ont aucune utilité.
Réagissant à ces faits, M. Farès a insisté sur le renforcement de tous les organismes de contrôle dans le pays. Et de poursuivre : « Ces deux rapports confortent l’opinion que j’ai toujours eue de l’état lamentable de l’administration. Celle-ci a pour synonymes : la corruption et le gaspillage », a-t-il déclaré avant de se féliciter de l’initiative du Premier ministre Rafic Hariri qui a décidé de créer des commissions visant à déterminer les responsabilités dans ce cadre et à proposer les solutions adéquates.
En revanche, l’ancien chef du gouvernement Sélim Hoss a qualifié de « poudre aux yeux » l’initiative de M. Hariri. Commentant les deux rapports en question, il a affirmé que la corruption a gagné l’État tout entier, du plus haut au plus bas de l’échelle. M. Hoss s’est déchaîné contre M. Hariri en ajoutant : « Le Premier ministre rencontre tous les jours des délégations populaires pour rejeter la responsabilité sur les autres et jouer sur les susceptibilités confessionnelles. »
Candidat sur la liste du député Nassib Lahoud, Émile Kanaan s’est également posé des questions quant à l’avenir du pays à la lumière de la corruption qui caractérise l’administration.
Le vice-Premier ministre Issam Farès a souligné hier la nécessité de « prendre très au sérieux les rapports dangereux » récemment publiés par l’Inspection centrale et le Conseil de la Fonction publique.Notons que le premier organisme de contrôle fait état d’un recrutement inconsidéré de fonctionnaires, d’un trop grand nombre d’administrations et d’organismes...