Au général Hammoud qui disait « regretter la tentative de certains d’entacher l’image de la Syrie », Solida a affirmé suivre de près « certain nombre de cas de détention en Syrie qui constituent autant de violations flagrantes des droits de l’homme (enlèvements, extraditions illégales, détentions au secret). Ce sont de telles pratiques qui entachent l’image de la Syrie, non les activités de ceux qui les dénoncent ».
La lettre ouverte de Solida a rappelé au ministre syrien de l’Intérieur que la commission présidée par M. Fouad el-Saad, alors ministre d’État au Développement administratif, « n’a rendu public aucun rapport » alors qu’« un membre de cette commission avait déclaré à la presse que 96 dossiers de Libanais détenus en Syrie ont été constitués ».
Solida a également rappelé le cas de Georges Chalawit, « détenu en Syrie depuis 1994 et maintenu au secret depuis 1998 », dont « la détention a été déclarée arbitraire par le groupe de travail de l’Onu ».
Après avoir cité plusieurs autres cas de Libanais toujours détenus en Syrie, dont celui de Jihad Eid, Solida conclut : « Monsieur le ministre, la détention au secret de Libanais en Syrie ne peut plus être niée. Son caractère arbitraire non plus. Ce que nous ignorons, ce sont les charges retenues contre eux : seules les autorités syriennes les connaissent. Il est temps, dans l’intérêt des détenus et de leurs familles, tout autant que dans l’intérêt de la Syrie, de lever le tabou qui pèse sur cette question et de tourner la page en accédant aux demandes des familles des Libanais détenus et disparus en Syrie. »
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