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THÉÂTRE - « Ils se sont aimés », par les comédiens de l’atelier Toc Toc Toc, ce soir au théâtre Monnot et le 12 juillet au Festival de Deir el-Qamar Le divorce, mieux vaut en rire ! (photos)

Souvenez-vous, en 2001, les comédiens de l’atelier Toc Toc Toc présentaient, en spectacle de fin d’année, Ils s’aiment, la fameuse comédie à succès de Muriel Robin et Pierre Palmade. Les revoilà, aujourd’hui, sur les planches du théâtre Monnot (rue de l’Université Saint-Joseph), dans Ils se sont aimés (toujours des mêmes Robin et Palmade), en train de conjuguer, à coup de chamaillerie de couple, le verbe aimer au passé. Eh oui, deux ans plus tard, l’amour c’est fini, place au divorce ! Un divorce pétillant, hilarant, qui vous fait rire à gorge déployée.
Cette comédie en un acte, créée à l’origine en France pour un duo de comédiens, est interprétée ici par les 17 apprentis-comédiens de l’atelier de théâtre de Nadine Mokdessi. Le couple de scène formé par Isabelle et Martin est donc démultiplié afin de permettre à tous les jeunes acteurs de participer au spectacle. Brossées en dix tableaux, les différentes étapes obligées de toute séparation, pour dramatiques qu’elles soient dans la vie réelle, sont prétexte ici à un humour ravageur.
Cela commence – déjà mal ! – par la cérémonie de mariage. Devant M. le maire, Isabelle est soudain prise d’une crise de panique. Ça se poursuit sur le même tempo : premières disputes au sujet des parents (ta mère, ton père !) et voilà la hache de guerre déterrée. Du règlement de comptes, à coups de petites phrases assassines, au partage des biens (on découpe même les photos communes) en passant par la difficile annonce de la situation aux beaux-parents, les tentatives de réconciliation menées subrepticement par Maria, la femme de ménage, les retrouvailles ratées, ou encore les présentations de leurs nouveaux conjoints, on suit avec amusement les péripéties d’un divorce ordinaire. Mais drolissime. Cette pièce désopilante est interprétée, tambour battant, par de talentueux comédiens amateurs, dont se distingue toutefois Christophe Brugger, au jeu d’une parfaite aisance. Mais on laissera au jury, composé d’anciens comédiens de la « troupe » de Nadine Mokdessi, le soin d’élire, à l’issue des trois représentations beyrouthines, les meilleurs comédien et comédienne.
Pour le reste, Nadine Mokdessi sait comme toujours s’entourer de gens compétents, que ce soit à l’éclairage (Hagop Der Goughassian), au graphisme et dessins des cartons et affiches (Tarek-Gabriel Sikias et Benoît Debbané) ou encore à l’assistance technique (Manal Yaacoub). Cela donne : Ils se sont aimés : 60 minutes de rythme et de rire, qui valent le déplacement, le 12 juillet,... jusqu’à Deir el-Qamar (la cour du Sérail), la soirée d’aujourd’hui, au Monnot, se jouant à guichets fermés.

Souvenez-vous, en 2001, les comédiens de l’atelier Toc Toc Toc présentaient, en spectacle de fin d’année, Ils s’aiment, la fameuse comédie à succès de Muriel Robin et Pierre Palmade. Les revoilà, aujourd’hui, sur les planches du théâtre Monnot (rue de l’Université Saint-Joseph), dans Ils se sont aimés (toujours des mêmes Robin et Palmade), en train de conjuguer,...