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EXÉCUTIF - Pas de consensus sur les nominations diplomatiques, confirme le Premier ministre Hariri : « Le Liban ne peut être gouverné par un seul homme »(PHOTO)
le 03 juillet 2003 à 00h00
La scène : le siège de l’Ordre des médecins, secteur de Tahouita. Face à face : le Premier ministre Rafic Hariri, entouré des présidents des Ordres de Beyrouth et du Liban-Nord, et de très nombreux médecins, venus, croyait-on, débattre avec lui de questions ayant trait à l’exercice de la profession. Comprendre : surtout l’affaire des taxes que l’État réclame aux membres des professions libérales. Mais comme on est au Liban et dans une période marquée par des tiraillements sur mille et un sujets-prétextes, la rencontre dérape bien vite vers des thèmes éminemment politiques. Et là, le chef du gouvernement lâche deux petites phrases qui pourraient être lourdes, très lourdes de conséquences. Il dit, semblant répondre indirectement à Walid Joumblatt : « Non, le Liban ne saurait être gouverné par un seul homme, pas plus d’ailleurs que par un seul parti. » Son argument ? « Un tel régime (présidentiel) serait contraire au concept même de la démocratie. » Et il dit encore : « Oui, il y a des nominations diplomatiques mais pas de consensus sur le sujet. Et j’exposerai mon point de vue en Conseil des ministres. »
La scène : le siège de l’Ordre des médecins, secteur de Tahouita. Face à face : le Premier ministre Rafic Hariri, entouré des présidents des Ordres de Beyrouth et du Liban-Nord, et de très nombreux médecins, venus, croyait-on, débattre avec lui de questions ayant trait à l’exercice de la profession. Comprendre : surtout l’affaire des taxes que l’État réclame aux...
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