M. Sadr a par ailleurs estimé que la mise en place d’un gouvernement provisoire en Irak permettra de régler les « problèmes » actuellement rencontrés par les Américains dans ce pays. « La constitution d’un gouvernement provisoire, puis d’un gouvernement permanent choisi par le peuple irakien réglera les problèmes que rencontrent les Américains en Irak », a-t-il affirmé. « Les États-Unis s’en prennent à l’Iran pour occulter les difficultés qu’ils rencontrent en Irak. Ces difficultés sont dues à l’occupation, rejetée par le peuple irakien, et au fait que les Américains commettent des fautes car ils ne connaissent pas vraiment les réalités irakiennes », a-t-il indiqué. « Si les responsables américains sont en train d’envisager une action militaire contre l’Iran, cela veut dire qu’ils sont dénués de toute raison », a-t-il ajouté. De son côté, au cours de l’entretien au palais de Baabda, M. Lahoud a souligné la nécessité d’empêcher que « les allégations sur l’existence d’armes de destruction massive ne soient exploitées dans le but de faire pression sur un pays et obtenir de lui des positions en contradiction avec ses intérêts nationaux, les convictions de ses dirigeants et les aspirations de son peuple ». Selon un communiqué de la présidence de la République, M. Lahoud a enchaîné en appelant la communauté internationale à agir dans ce domaine « avec objectivité et sens de la justice et à éviter la politique des deux poids, deux mesures ».
À cet égard, il s’est demandé « pourquoi persiste-t-on à fermer les yeux sur l’arsenal nucléaire israélien, qui constitue un danger permanent pour la paix et la stabilité au Proche-Orient et dans le monde ». En soirée, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a été reçu par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Arrivé lundi à Beyrouth en provenance de Damas, M. Sadr s’était entretenu le même jour avec le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre, Rafic Hariri.
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