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Psychopédagogie «Mon enfant n’a pas d’amis...»(photos)

L’enfant solitaire est rarement un enfant heureux ou épanoui. Il se sent rejeté ou bien, manquant de confiance en lui-même, il n’osera jamais aller de son propre gré vers les autres.

Certains enfants, en effet, souhaitent avoir des amis. Mais soit par maladresse, soit par un excès de pudeur, ils n’osent faire le premier pas.
Or se sentir à l’écart est toujours une grande souffrance autant pour l’enfant que pour les siens. D’où la nécessité d’apprendre aux petits de se situer en société. Même si d’un petit renfermé et timide, on ne réussit que très rarement d’en faire un boute-en-train...

Quatre personnalités
Quatre personnalités-types se partagent cette difficulté de se faire des amis: le solitaire, le timide, le dominateur et le «souffre-douleur».
Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu’au début de l’adolescence un grand pourcentage de jeunes passent par une crise dite «de solitude».
Se sentant mal adapté et mal à l’aise, l’adolescent ne sait comment se comporter ni s’exprimer, et encore moins comment se tenir. Se croyant seul dans ce cas, il fuit les autres de crainte qu’ils ne découvrent son état. Cette crise toutefois, parfaitement normale, passe vite et voilà «le» futur adulte «collé» à ses copains ou accroché au téléphone pour «communiquer» des heures durant avec les «frères camarades». Ce qui signifie que la crise (ou la mue) est terminée et l’adolescent entre dans le stade «adulte» en s’y sentant mieux et prêt à assumer son évolution.
Les quatre types de personnalité qui se dégagent au cours de cette période définissent le comportement social du futur adulte.
Le solitaire ne semble pas avoir un grand besoin des autres pour meubler son temps ou se sentir bien dans sa peau. Son besoin en relations humaines n’est pas primordial. Il sait s’occuper seul en remplissant son temps, un ou deux camarades lui suffisent amplement comme compagnons de route...
Le dominateur initie facilement des relations avec les autres. Malheureusement de courte durée... Dévoré par le désir de dominer sans tenir compte des envies et souhaits des autres, il est vite combattu et, se montrant agressif, il finit par être rejeté et renié du groupe.
Le timide n’osant pas aller vers les autres reste en retrait si bien que personne ne vienne le chercher, oublié presque par le groupe. Enfant de parents généralement peu sociables, il manque d’exemple pour amorcer lui-même des relations avec les autres. Mieux vaut, dans ce cas, éviter de lui coller l’étiquette de timide qui le fixerait davantage dans cette attitude négative sur le plan relationnel.

Le souffre-douleur
Renfermé, il a parfois un ami d’enfance sans pour autant être à l’abri des commentaires et mauvaises blagues des
camarades.
Enfant très sensible, il suscite moqueries et agressivité au sein du groupe. Il s’agit donc avant tout de l’aider à prendre confiance en lui.
En répondant avec assurance et en se faisant respecter par le reste du groupe, il abandonnera son statut de victime auquel, inconsciemment quelquefois, il se complaît...

Le rôle des parents
L’attitude qui conduit un enfant à l’échec est très souvent liée à l’ambiance ou l’influence familiales.
En conviant un enfant à la maison pour un temps limité, afin de permettre la naissance d’une relation, on peut aider le petit solitaire à élargir son cercle d’amis. Prévoir une activité ou une sortie serait aussi à conseiller.
Graduellement, on élargira le cercle en invitant un plus grand nombre d’enfants.
Une autre attitude jouant un rôle important dans la socialisation des enfants concerne les parents: ils doivent eux-mêmes donner l’exemple, en recevant leurs amis, en étant à l’aise en société, en maintenant des relations chaleureuses avec les autres...
Sans oublier, certes, l’essentiel: l’enfant a besoin d’avoir confiance en lui avant d’aller vers les autres. Il doit se sentir soutenu et encouragé, aimé et protégé.
Autrement il n’osera pas s’arracher du cercle familial. Il restera en retrait, sans que personne ne vienne le sortir de son isolement...

DHEA et ostéoporose

L’ostéoporose est un mal qui touche surtout les femmes après la ménopause sans pour autant épargner parfois aussi les hommes.
Il s’agit d’une fragilisation de la matière osseuse, entraînant un risque de fractures accru, notamment des vertèbres et du col du fémur.
L’efficacité de la DHEA dans la prévention contre le vieillissement et l’ostéoporose n’a pas encore été confirmée.
Toutefois, cette hormone, chez les femmes âgées, exerce un effet positif sur l’ossature, l’épiderme et le désir sexuel.
Cet effet bénéfique sur l’ossature comprend également une augmentation de la masse osseuse. Surtout auprès des sujets dont le taux sanguin de sulfate de DHEA était bas avant le traitement.
La DHEA, toutefois, ne doit pas être associée au traitement hormonal substitutif de la ménopause. Elle pourrait néanmoins être un relais à ce dernier.
À souligner: la prescription de DHEA ne peut se faire que sur avis médical et à la suite d’analyses biologiques adéquates.

L’ordinateur fatigue-t-il les yeux?

La concentration visuelle soutenue face à l’écran de l’ordinateur fatigue-t-elle les yeux?
Les picotements oculaires ressentis sont dus au fait que le clignement spontané survenant 10 à 20 fois par minute en temps normal est réduit de moitié devant un écran d’ordinateur.
Ce clignement sert à étaler les larmes à la surface de l’œil. Sa réduction devant un écran signifie que l’œil tend à s’assécher.
Deux facteurs mettent à dure épreuve la vision de ceux qui passent de longues heures devant un écran: la mauvaise position de l’appareil et la forte sollicitation des muscles oculaires.
D’où la grande importance de la position de l’écran. Selon les conseils des spécialistes, il faut que le regard s’abaisse pour le fixer et qu’aucune source lumineuse, qu’elle soit naturelle ou artificielle, ne vienne parasiter l’image.
Des pauses régulières doivent absolument être accordées aux yeux. Ceux-ci ont tendance à se fatiguer rapidement mais très souvent aussi cela peut être le résultat d’une mauvaise mécanique oculaire: les muscles ne supportent pas les efforts particuliers qu’exige le travail sur écran.
Il se peut aussi que la capacité de convergence visuelle du sujet soit insuffisante. D’où la nécessité de consulter afin d’apporter des solutions efficaces.
La rééducation musculaire en est une. L’orthoptiste est le seul capable de s’occuper de cette gymnastique délicate. Des fois la prescription de lunettes permet de soulager le problème.
À savoir, le travail sur ordinateur fait appel à une vision «intermédiaire», sollicitée quand on fixe un écran.

Rhumatologie
Stress, douleurs
et dépression

Sensation de fatigue au réveil, douleurs dorsales irradiant jusqu’au cou, les bras ou les épaules... On pense tout de suite à quelque trouble ou anomalie cardiaques. Or il peut parfaitement s’agir d’une dépression manifestée par des plaintes concernant le corps (somatiques). À condition que tous les examens subis ne trahissent aucun trouble particulier auprès des organes ou des systèmes concernés.
Un trouble psychique peut parfois se manifester par des atteintes corporelles et plus précisément des douleurs. Les plaintes «somatiques», telles que des douleurs à divers endroits de la colonne vertébrale ou aux articulations, peuvent masquer une dépression latente. Compte tenu du fait que la déprime comporte aussi d’autres signes particuliers, le médecin ne tardera pas à déceler le véritable responsable de ces douleurs en commençant par l’éventualité d’une déprime du matin...
Le nom scientifique de cet état est fibromyalgie. Il s’agit d’une affection fréquente caractérisée par des douleurs «baladeuses» et diffuses, n’épargnant aucune région du corps.
Sans présenter une gravité quelconque, ces douleurs ont un retentissement négatif important sur le travail et la vie quotidienne du sujet.
Les victimes de la fibromyalgie sont tendues, anxieuses, émotives, sans pour autant être déprimées.
Maladie privilégiant les femmes (80% des sujets atteints sont de sexe féminin), la fibromyalgie n’est pas facilement décelable. Le diagnostic repose sur un examen très minutieux se basant sur la recherche des points douloureux correspondant aux atteintes tendineuses et musculaires du sujet.

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
L’enfant solitaire est rarement un enfant heureux ou épanoui. Il se sent rejeté ou bien, manquant de confiance en lui-même, il n’osera jamais aller de son propre gré vers les autres.Certains enfants, en effet, souhaitent avoir des amis. Mais soit par maladresse, soit par un excès de pudeur, ils n’osent faire le premier pas.Or se sentir à l’écart est toujours une grande souffrance...