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Vie politique - La gravité de la conjoncture régionale impose de maintenir une stabilité interne, affirme Hariri Berry : Le Conseil des ministres a enfin démarré

Chaque réunion du Conseil des ministres suscite désormais un lourd suspense. Les milieux politiques se perdent en effet en conjectures sur l’atmosphère qui marquera les débats ministériels. Les tiraillements et les manœuvres perceptibles aussi bien dans le camp du président Émile Lahoud que dans celui du chef du gouvernement, Rafic Hariri, ont atteint un tel degré de tension que les observateurs ne cessent de se demander, de semaine en semaine, si l’Exécutif pourra continuer à fonctionner et à gérer les affaires publiques de manière plus ou moins rationnelle.
Les deux dernières réunions du Conseil des ministres ont donné des résultats probants à cet égard. Les débats se sont déroulés dans un climat serein et le gouvernement a réussi à prendre des décisions importantes portant sur des dossiers litigieux, sans esclandres ou grincements de dents. Le chef du Législatif, Nabih Berry, a exprimé hier sa satisfaction au sujet de l’atmosphère dans laquelle s’est tenue la séance du cabinet jeudi dernier. Dans une déclaration à la presse, le président de la Chambre – qui a reçu dans la matinée à Aïn el-Tineh le Amid du Bloc national Carlos Eddé – a affirmé que « le Conseil des ministres a enfin démarré ».
Pour M. Berry, si le gouvernement paraît ainsi s’être engagé sur la bonne voie, cela est dû essentiellement au fait que « toutes les parties, sans exception, s’en réfèrent désormais (dans leur action politique) à la Constitution et aux lois en vigueur ». Le chef du Législatif affirme que cette amélioration du climat politique, notamment au niveau de l’Exécutif, se manifestera sous peu au grand jour. « La prochaine réunion du Conseil des ministres sera chargée et dense », a souligné le président de la Chambre. M. Berry, rappelle-t-on, avait indiqué mercredi dernier que les nominations et permutations diplomatiques seront approuvées au cours du prochain Conseil des ministres, le jeudi 3 juillet. Ce dossier est en suspens depuis de longs mois en raison des divergences apparues à ce propos entre le président Lahoud et le chef du gouvernement.
Notons dans ce contexte d’apaisement que, selon certaines agences locales d’informations, le Premier ministre a souligné hier devant ses visiteurs que « la conjoncture régionale est particulièrement tendue et délicate, de sorte qu’il est nécessaire de dépasser tous les tiraillements, quels qu’ils soient, afin de maintenir une stabilité interne ».
Chaque réunion du Conseil des ministres suscite désormais un lourd suspense. Les milieux politiques se perdent en effet en conjectures sur l’atmosphère qui marquera les débats ministériels. Les tiraillements et les manœuvres perceptibles aussi bien dans le camp du président Émile Lahoud que dans celui du chef du gouvernement, Rafic Hariri, ont atteint un tel degré de tension...