On sait la kyrielle de tracasseries qui s’en est suivie. Des descentes biquotidiennes de plusieurs services, des contrôles de toutes sortes, des interdictions de sono ou de bibendum, des taxes, des amendes en veux-tu en voilà. Jusqu’à la suspension ou même à la suppression des patentes. Résultat des courses, fermetures en cascade d’établissements souvent devenus un nom connu dehors, des pertes financières énormes, du personnel à la rue.
Justement, la rue, c’est l’ultime harcèlement. Un jour on l’asphalte, sans prévoir de trottoirs, le lendemain on la défonce. Bonjour l’afflux de clientèle. Qui se rabat sur le centre-ville, où la vie est plus facile. Sinon plus belle.
J.I.
P.-S.– New look orthographique : on s’obstine du côté des prodigues à rajouter un « n » à Monot. Sous prétexte qu’on a cru lire une signature du bon père nominatif ainsi gribouillée. Le codex du blason français, qui décrypte les noms des familles, indique que tout patronyme, altéré ou pas, a un sens d’origine précis. Monot viendrait de meunier. Comme Monod ou Monet. Mais pas Manet, qui serait issu de manécandier, vieux métier de gabelle effacé des tablettes. Bref, Monnot n’existe pas plus que Cinzanno. Mauve, dirait Joe le taxi.
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