« Au moment où tous les pays de la région et du monde vont vers davantage de démocratie, de liberté et de protection des droits des individus et des groupes, le pouvoir s’apprête à annihiler toute forme de liberté politique, d’opinion et des médias, tout comme il l’a fait lors de la fermeture de la MTV », a-t-il poursuivi.
« Le Liban est un pays pionnier en matière de médias, de démocratie et de libertés publiques. Toute entreprise pour annihiler les libertés au Liban correspond à une destruction des fondements mêmes du pays et de son rôle, parce que c’est ce qui le caractérise des autres pays arabes », a ajouté le BCCN.
Et de mettre en garde le pouvoir contre « toute tentative de porter atteinte aux libertés publiques garanties par la Constitution et qui constituent le pilier essentiel du pluralisme politique, culturel et religieux ».
Le BCCN a en outre déploré la persistance du Liban à s’absenter des événements qui se déroulent sur la scène internationale, en faisant allusion à la décision du ministre de l’Économie Marwan Hamadé de ne pas assister au forum économique qui s’est déroulé en Jordanie en raison de la participation d’une délégation israélienne.
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