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Actualités

Prévention Les adolescents face à la drogue(photos)

Frêle et psychologiquement fragile, l’adolescent n’est pas en position de force face à la drogue, même s’il est suffisamment averti et correctement instruit sur ses risques et ses dangers. Les statistiques révèlent, en effet, que dans les pays avancés un jeune sur deux a au moins une fois goûté à l’un ou l’autre de ces poisons.
Par curiosité, par bravade, pour épater les copains ou sa propre réticence. Pour ne pas être pris «pour une poule mouillée» ou «un faux jeton», il franchit ce premier pas souvent fatidique... Très rarement, presque jamais, par pulsion ou par goût pour ce funeste palliatif...

Selon l’avis des spécialistes, deux raisons semblent pousser un adolescent à goûter à la drogue: le mimétisme et la curiosité.
Par désir d’imiter ou de braver les copains, il goûte à ce fabuleux, quasi mythique, mélange sans mesurer les risques éventuels de cette gustation.
Les motivations, on le constate, ne sont nullement semblables à celles de l’adulte. Malheureusement, il n’en est pas de même pour le résultat...
Les spécialistes insistent sur le fait que l’accoutumance chez les jeunes ne constitue pas une véritable toxicomanie, mais un simple usage de drogue, dans l’intention de «mieux se sentir dans sa peau». En d’autres termes, de calmer ce lancinant malaise moral, propre à cette période de la vie. Ce qui implique que tous les palliatifs peuvent ou risquent de devenir aussi néfastes que la drogue... Il est donc important que le jeune sujet sache qu’aucun de ces palliatifs n’est sans danger. Qu’il comprenne et soit convaincu qu’il s’agit de faux remède ne procurant qu’un apaisement temporaire et précaire du mal qu’il semble combattre.
Le canabis (haschisch) rend passif, ôtant toute envie de travailler, éteignant le dynamisme de sa victime. Hébété, fermé à toute notion nouvelle, le sujet perd toute aptitude d’apprendre et de discerner. Selon des statistiques fiables, 16% des accidents mortels ou très graves de la route, tous pays confondus, ont pour origine cette drogue.
Les autres drogues «psychotropes» aussi sont loin d’être clémentes.
La cocaïne, le crack, l’héroïne peuvent entraîner la mort dépassée une certaine dose, tandis que l’ecstasy précipite et favorise l’évolution mais aussi la survenue de maladies neurologiques, entraînant la destruction des neurones. Ce qui se traduit par des invalidités parfois intraitables...

La traversée de la crise
L’adolescence, on le sait, constitue une période de vie génératrice de problèmes. Familiaux, relationnels, d’adaptation et autres. L’adolescent, susceptible, anxieux, méfiant, s’estime peu aimé et agréé par l’entourage. Tiraillé, confus, se sentant seul ou mal-aimé, il représente une proie facile à la drogue.
«La toxicomanie risque alors, expliquent les spécialistes, de devenir le résultat d’une conduite à la fois de fuite et de démesure, lui permettant d’échapper à l’état qui l’étouffe... Il arrive parfois qu’il goûte à la drogue pour échapper à l’ennui, à l’absence de liens réels aves les siens, pour compenser sa faim d’affection et de chaleur».
C’est à ce moment qu’une tierce personne (un ami de la famille, un thérapeute, un proche jouissant de la confiance du jeune en crise) pourra l’inciter à exprimer son mal-être.
Il saura lui faire comprendre que ni la drogue ni le silence n’aident à résoudre les problèmes de la vie.
En l’aidant à trouver les mots pour exprimer son mal-être, tout en se sentant écouté, compris et non pas jugé ou accablé, le jeune égaré pourra traverser l’étape des mille dangers sans payer le prix effroyable des fautes irréparables...

Que faire en cas de doute?

Dans Drogues, idées toxiques, le psychiatre français Francis Curtet s’adresse aux jeunes et à leurs parents, proposant des solutions pratiques et simples à des problèmes suscités par la drogue au sein des familles.
Fouiller dans les affaires de son enfant, regarder de près ses pupilles, chercher s’il a des traces de piqûres sur les avant-bras ne sont jamais des solutions. Ces comportements créent la méfiance puis la rupture, alors qu’il s’agit, avant tout, de gagner la confiance du jeune égaré.
C’est peut-être plus facile à dire qu’à faire, mais il est important de l’écouter, de sentir qu’il est aimé, qu’on est prêt à l’aider à sortir du tunnel qui ne doit être qu’une mauvaise passe.

Les cinq formes de la mémoire

Fonction essentielle de l’être humain, la mémoire permet de constituer l’histoire d’une vie, de rappeler des informations diverses, d’enregistrer des notions neuves. Sans elle pas de culture, d’histoire, de raisonnement ou de calcul mental.
Elle correspond aux archives d’une vie et concrétise la faculté du cerveau de garder la trace des expériences et des connaissances passées, les faisant revenir à la conscience.

Cinq formes du souvenir
On distingue cinq formes de mémoire: celle à court terme, permettant de retenir des informations utiles. Elle ne dure que quelques minutes.
La mémoire permanente fixe durablement des souvenirs (événements vécus), l’épisodique, des symboles; comme les mots (sémantique); ou des gestes (mémoire procédurale).
Ces cinq formes de mémoire (à court terme, permanente, épisodique, sémantique, procédurale) activent plusieurs zones cérébrales.

La raison des amnésies
Les pertes de mémoire pathologiques sont provoquées, généralement, par des lésions diffuses bilatérales. En touchant plusieurs zones cérébrales dans les deux hémisphères, elles empêchent la mémorisation d’une ou des informations, ou de se souvenir d’une information déjà mémorisée.
Les sujets dont seuls les lobes frontaux sont atteints peuvent former de nouveaux souvenirs. Ils éprouvent des difficultés à les utiliser correctement ou à poursuivre un objectif.
C’est là un des problèmes auxquels sont confrontés les sujets souffrant de la maladie d’Alzheimer.
Contrairement à ce qu’on pense généralement, la mémoire ne s’entraîne pas avec des exercices. Les facultés perdues ne peuvent être récupérées. Mais il reste possible de développer la multiplicité de la mémoire par des systèmes de récupération ou d’enregistrement des souvenirs.

Qu’est-ce qu’une hernie discale?

À l’origine de douleurs importantes, proches de la sciatique, la hernie discale lombaire est de nos jours traitée efficacement par la chirurgie sous microendoscopie.
Les vertèbres sont séparées les unes des autres par des disques formés d’un anneau fibreux entourant une zone élastique.
Cette partie centrale, à la suite d’une lésion de la zone fibreuse, saillit et comprime des racines nerveuses situées en arrière.
La hernie correspond à la saillie anormale d’un disque dans le canal rachidien.
Quand elle se produit entre la quatrième et la cinquième vertèbre lombaire, elle comprime les racines du nerf sciatique.
Cette compression déclenche une douleur tenace et parfois intense, irradiant sur le trajet du nerf.
La cause la plus fréquente est la détérioration du disque sous l’effet de l’usure (vieillissement) ou à la suite d’un accident. Certains métiers imposant la sollicitation continue de la colonne vertébrale sont très exposés à cette pathologie.
De nos jours, l’ablation se fait sous microendoscopie par une minuscule incision de 15mm, pour introduire l’endoscope, formé de fibres optiques, et une caméra reliée à un écran vidéo. L’intervention s’effectue sous anesthésie générale et le patient peut reprendre son activité normale 48 heures plus tard.

Cardiologie
Le cœur dans tous ses états

Explorer le cœur humain, des siècles durant, n’avait qu’une signification quasi mythique, n’ayant aucun rapport avec l’état cardiaque...
Le XXe siècle, riche en performances techno-scientifiques, a réussi cet inimaginable
exploit...
Aujourd’hui on explore le cœur comme n’importe quelle autre partie du corps, étudiant cet organe en toute conscience de sa vocation vitale et réparant ses défaillances.
Quatre examens permettent en effet aujourd’hui d’étudier le cœur, prévenant l’évolution ou orientant le dépistage vers des maladies capables de le détruire ou de lui porter atteinte.
Ces quatre examens de base constituent un bouclier appréciable contre des maux, jadis funestes, auxquels la cardiologie actuelle apporte des traitements souvent salvateurs.

L’enregistrement de l’activité
électrique cardiaque
L’électrocardiagramme (ECG) renseigne sur l’épaisseur du muscle cardiaque, les zones éventuellement mal irriguées, les anomalies de la conduction électrique, les perturbations du rythme cardiaque.
Il permet de diagnostiquer un infarctus et une maladie de l’enveloppe du cœur (péricardite).
Il contribue aussi à la recherche des causes de certains symptômes, tels que douleurs thoraciques, palpitations, vertiges, syncopes (évanouissements).
Il renseigne, également, sur l’évolution des maladies cardiaques ou sur l’efficacité des traitements prescrits.
Il s’agit d’un examen exempt de tout risque, dont la durée ne dépasse pas une dizaine de minutes, permettant au sujet de repartir, une fois terminé, sans problème.
Il faut toutefois signaler qu’un électrocardiogramme peut présenter un tracé parfaitement normal quelques heures avant la survenue d’un infarctus du myocarde...
L’ECG est un moyen de surveiller une pathologie des artères cardiaques (angine de poitrine), une hypertension artérielle, certains troubles du rythme cardiaque.
La coronarographie
cardiaque
La coronarographie cardiaque est un examen radiologique dont le but consiste à visualiser les artères qui irriguent le muscle cardiaque.
Un produit de contraste opaque aux rayons X est injecté dans ces artères, les rendant visibles sur la radiographie.
Il devient ainsi possible de déceler le rétrécissement d’une artère. Il permet également de dilater une artère en y mettant en place une prothèse afin de l’empêcher de se reboucher (angioplastie). Cet examen est prescrit lors d’un infarctus du myocarde, d’une angine de poitrine ou de douleurs thoraciques persistantes, ainsi que d’électrocardiagramme anormal, il permet de localiser l’obstacle tout en indiquant le nombre des lésions, leur type et leur étendue.
Généralement indolore, la coronarographie provoque une sensation de chaleur plus ou moins désagréable. L’examen dure entre trente minutes et une heure, et nécessite une brève hospitalisation (1 à 2 jours).

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
Frêle et psychologiquement fragile, l’adolescent n’est pas en position de force face à la drogue, même s’il est suffisamment averti et correctement instruit sur ses risques et ses dangers. Les statistiques révèlent, en effet, que dans les pays avancés un jeune sur deux a au moins une fois goûté à l’un ou l’autre de ces poisons.Par curiosité, par bravade, pour épater les...