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PRÉSIDENCE - L’ambassadeur français ainsi que Obeid, Cardahi et Hraoui, reçus hier par Lahoud Lecourtier : Il y a « tout intérêt » à activer la « feuille de route »(photo)

Pour l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, « il existe une chance de faire évoluer positivement l’opération de paix » au Proche-Orient et il y a « tout intérêt » à activer la « feuille de route » et à lancer le projet politique visant à régler la crise régionale.
Le diplomate a été reçu hier par le chef de l’État, Émile Lahoud, avec lequel il a tout naturellement évoqué les derniers développements régionaux, ainsi que les relations bilatérales. Tout en soulignant, au sortir de son entretien, l’existence de cette « chance » capable de mettre l’opération de paix au P-O sur le bon chemin, Philippe Lecourtier a néanmoins reconnu que la marge de manœuvre « demeure étroite » et qu’il faudrait que « l’image s’élargisse de plus en plus ». De même qu’il serait souhaitable que les solutions productives remplacent progressivement les problèmes, « sinon cette chance sera perdue et l’immobilisme prévalerait de nouveau », a-t-il averti.
Il a indiqué avoir fait part au locataire de Baabda de l’intérêt d’activer la « feuille de route », ainsi que celui du projet politique que celle-ci développe. Il a évoqué la proposition de la France, véhiculée par son chef de la diplomatie Dominique de Villepin et adoptée par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, consistant en la formation d’une force internationale qui s’interposerait, en cas de nécessité, entre Israéliens et Palestiniens pour préserver la stabilité. « La mise à exécution de cette idée n’est pas facile, a-t-il reconnu, voilà pourquoi il faudrait y réfléchir, voir de quelle manière les principales parties concernées peuvent s’y intéresser, notamment les Israéliens, les Palestiniens, les Américains et les Européens. » Philippe Lecourtier a estimé que c’était une proposition « importante », si l’on part du fait qu’il faut appliquer la « feuille de route » et qu’il faut assurer, pour cela, une garantie internationale.
D’autre part, le chef de l’État a reçu, dans l’après-midi d’hier, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid (qui s’était entretenu, un peu plus tôt, avec le Premier ministre, Rafic Hariri), avec lequel il a évoqué les derniers développements régionaux. Les deux hommes en ont profité pour évaluer les diverses prises de position diplomatiques à ce sujet. Le locataire de Baabda s’est ensuite entretenu avec le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi. Au cœur des discussions : les différents projets du ministère en question liés au développement des télécoms, ainsi que, bien entendu, la téléphonie mobile et le rapport préparé par le ministre.
Autres visiteurs de Baabda : le ministre d’État Khalil Hraoui, le député du Metn Michel Murr, l’ancien ministre Samir Mokbel, ainsi que la présidente du comité du Festival international de Tyr, Randa Berry, qu’accompagnaient plusieurs des membres du comité en question.
Pour l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, « il existe une chance de faire évoluer positivement l’opération de paix » au Proche-Orient et il y a « tout intérêt » à activer la « feuille de route » et à lancer le projet politique visant à régler la crise régionale.Le diplomate a été reçu hier par le chef de l’État, Émile Lahoud, avec lequel il a tout...