Pour le PNL, c’est à une partie d’échecs que se livrent les pôles du pouvoir, avec des victoires aux points temporaires qui ouvrent la voie à de nouvelles manches de confrontation. « Le consensus relatif qui s’instaure entre chaque manche se réalise toujours au détriment de tout le monde, à commencer par l’opposition. Plusieurs ministres se sont plaints des rivalités et des conflits entre les responsables, mais jamais pour une question de principe ou partant d’un point de vue national : la raison était le risque d’être pris sous le feu des critiques de l’opposition », a-t-il indiqué. « N’est-ce pas ce qui s’est produit durant la dernière séance marathon ? N’est-ce pas partant du principe du laminage de l’opposition que cette séance a été un succès ? » s’est demandé le PNL. Et de relever la manière dont l’affaire NTV avait été expédiée et celle de la MTV totalement occultée durant la séance. « Tout cela entre dans le cadre de la mise en application du cahier des charges en vertu duquel les responsables occupent leurs fonctions », a-t-il estimé.
Il a enfin indiqué que « les conflits se poursuivront tant que le problème fondamental n’a pas été résolu : les failles qui sont présentes dans les textes au niveau de la répartition des prérogatives, et qui permettent aux forces de fait de procéder à des manipulations, de jouer sur les contradictions et de garder le Liban en otage en annihilant sa libre décision ».
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