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Partis La réconciliation interministérielle, de la poudre aux yeux, estime le PNL

Le Parti national libéral (PNL) s’est dit fort peu convaincu de la « réconciliation » entre les responsables opérée durant la dernière séance du Conseil des ministres, et cela pour différentes raisons. Réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL a stigmatisé « l’intervention du tuteur syrien, sous le slogan de la réconciliation, dans les milieux du pouvoir que Damas a elle-même produit et au sein duquel elle a réparti les rôles ». « En contrepartie, les responsables se sont engagés à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver les intérêts syriens aux dépens des constantes nationales, allant même jusqu’à passer pour incapables de gérer les affaires de la nation sans l’appui de Damas », a-t-il ironisé.
Pour le PNL, c’est à une partie d’échecs que se livrent les pôles du pouvoir, avec des victoires aux points temporaires qui ouvrent la voie à de nouvelles manches de confrontation. « Le consensus relatif qui s’instaure entre chaque manche se réalise toujours au détriment de tout le monde, à commencer par l’opposition. Plusieurs ministres se sont plaints des rivalités et des conflits entre les responsables, mais jamais pour une question de principe ou partant d’un point de vue national : la raison était le risque d’être pris sous le feu des critiques de l’opposition », a-t-il indiqué. « N’est-ce pas ce qui s’est produit durant la dernière séance marathon ? N’est-ce pas partant du principe du laminage de l’opposition que cette séance a été un succès ? » s’est demandé le PNL. Et de relever la manière dont l’affaire NTV avait été expédiée et celle de la MTV totalement occultée durant la séance. « Tout cela entre dans le cadre de la mise en application du cahier des charges en vertu duquel les responsables occupent leurs fonctions », a-t-il estimé.
Il a enfin indiqué que « les conflits se poursuivront tant que le problème fondamental n’a pas été résolu : les failles qui sont présentes dans les textes au niveau de la répartition des prérogatives, et qui permettent aux forces de fait de procéder à des manipulations, de jouer sur les contradictions et de garder le Liban en otage en annihilant sa libre décision ».
Le Parti national libéral (PNL) s’est dit fort peu convaincu de la « réconciliation » entre les responsables opérée durant la dernière séance du Conseil des ministres, et cela pour différentes raisons. Réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL a stigmatisé « l’intervention du tuteur syrien, sous le slogan de la réconciliation, dans les milieux du...