Vie politique - Damas envisagerait un retrait de ses forces au début de l’année prochaine La trêve se précise entre Lahoud et Hariri

Certes, les réconciliations de pure forme entre les deux pôles de l’Exécutif ne sont plus de mise d’autant que personne n’en serait dupe.
En revanche – et grâce encore une fois à l’intervention de Damas – les présidents Émile Lahoud et Rafic Hariri seraient convenus d’observer une trêve plus ou moins durable, de manière à pouvoir gérer les affaires du pays.
C’est ainsi que la prochaine réunion du cabinet devrait être précédée, au début de la semaine, d’un entretien entre les chefs de l’État et du gouvernement.
Puis, lors de la réunion du Conseil des ministres, on devrait normalement évoquer et peut-être même trancher le litige sur l’embauche d’officiers pour le compte de la Sûreté générale.
Ce climat positif sur la scène locale a été conforté hier sur le plan extérieur par des informations tout aussi positives, selon lesquelles la Syrie envisagerait bientôt un nouveau redéploiement de ses forces au Liban, en prélude à un retrait total qui pourrait avoir lieu au début de l’année prochaine.
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