Professeur à l’Université libanaise (UL), M. Acra avait écrit un livre intitulé Lorsque 16 est devenu mon nom, qui décrit ses « 25 jours de détention » consécutifs aux fameuses rafles d’août 2000. L’ouvrage avait été saisi le 11 février. M. Bachir Daouk, propriétaire de la maison d’édition qui a publié le livre, comparaît avec son auteur.
Plusieurs intellectuels de tous horizons, notamment du Forum démocratique et du Mouvement culturel – Antélias, ont dénoncé hier dans une pétition la comparution en justice de M. Acra, jugeant qu’il s’agit d’une « atteinte à la liberté d’expression ».
En dépit des divergences d’opinion politique pouvant les opposer à l’auteur, les signataires de la pétition jugent que « le droit à la différence est à la base de la démocratie et de l’existence humaine ». Ils rappellent que M. Acra, un partisan du général Michel Aoun, est « vice-président de l’Union philosophique arabe ».
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