Cette question a été examinée au cours d’une réunion qui a groupé hier, au siège de l’Ordre des ingénieurs de Beyrouth, le président de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Me Raymond Chédid, le président de l’Ordre des médecins, Mahmoud Choucair, le président de l’Ordre des ingénieurs du Liban-Nord, Fouad Daher, le président de l’Ordre des avocats du Liban-Nord, Khaldoun Naja, le président de l’Ordre des ingénieurs de Beyrouth, Sobhi Bsat, le président de l’Ordre des médecins du Liban-Nord, Ibrahim Jokhadar, le président de l’Ordre des dentistes de Beyrouth, Tony Zeinoun, le président de l’Ordre des dentistes du Liban-Nord, Mounzer Alameddine, le président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam, et le représentant de l’Ordre de la presse, Fouad Haraké.
Le communiqué publié à l’issue de la réunion s’en prend violemment au ministère des Finances, soulignant qu’« en dépit des mises en garde adressées par les Ordres aux responsables du ministère des Finances, les poursuites arbitraires n’ont pas cessé contre les membres des professions libérales afin de faire pression sur eux et les contraindre à se soumettre à des demandes inéquitables ». « Le ministère des Finances s’est ainsi transformé en un simple ministère de collectes de fonds qui sont dépensés non pas pour le développement ou pour la résorbtion de la dette publique, mais plutôt pour bâtir des bâtiments luxueux et coûteux, à l’instar de celui qui est destiné aux Finances ».
Après avoir souligné qu’ils joignaient leurs voix à celles « des agriculteurs, des ouvriers, des industriels et des commerçants qui se plaignent du chômage, du marasme et de la paupérisation », les signataires du communiqué s’interrogent sur les raisons du mutisme observé par les dirigeants à l’égard de la dilapidation des fonds publics et des dépenses superflues qui ne servent que « quelques privilégiés ».
Les présidents des Ordres invitent, par ailleurs, tous les membres des professions libérales à « ne céder à aucune pression et à s’en remettre à leur Ordre respectif qui est leur seule autorité de référence habilitée à résoudre les litiges d’ordre juridique ».
Soulignant que les membres des professions libérales ne profitent d’aucune prestation sociale, couverture médicale ou indemnité de fin service de la part de l’État, le communiqué précise que le sit-in de mardi prochain constitue « un avertissement qui sera suivi de mesures d’escalade si les responsables ne donnent pas suite à nos revendications ».
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