Car toute construction doit recevoir au préalable l’approbation des deux Directions générales de l’environnement et de l’urbanisme, (DGE et DGU).
Au cours de sa tournée, et après avoir écouté les doléances des habitants de la région, le ministre leur a expliqué la perte que pourrait constituer pour Qannoubine son retrait de la liste du patrimoine mondial, ajoutant que la région ne recevrait plus d’aides ou de prêts si ses habitants ne se conforment pas aux normes imposées aux sites mondialement classés. « La disparition du patrimoine et de l’histoire est une perte nationale irrécupérable », a-t-il dit. Et M. Aridi d’encourager la population à collaborer de manière positive dans la recherche de solutions, l’invitant à éviter défis et conflits. Il a, par ailleurs, clairement signifié son refus de l’anarchie qui ne peut que détériorer la région et entraver son développement. Évoquant les constructions illégales, le ministre a indiqué, sans plus de précisions, que certaines devront être modifiées si elles s’avèrent non conformes au cachet de la vallée de Qannoubine. Quant à la route que réclament les habitants, le ministre a fait part de son optimisme pour une solution qui répondrait aux normes requises.
Avant de se rendre à Qannoubine, Ghazi Aridi avait rencontré le mohafez du Nord à Tripoli, Michel Nassif Kallouche, avec qui il s’était rendu à Bécharré, accompagné également du directeur général des Antiquités, Frédéric Husseini, du directeur général du ministère de l’Environnement, Berge Hatajian, du directeur du bureau de l’Unesco à Beyrouth, Victor Ballé, et d’une délégation de l’Unesco présente au Liban depuis trois jours. Au sérail de Bécharré, le ministre Aridi a par ailleurs été accueilli par les représentants des députés Kabalan Issa el-Khoury et Gebran Tok, Roy Issa el-Khoury et Hanna Tok, ainsi que le caïmacam de Bécharré Antoine Salamé, les présidents des municipalités, les moukhtars et les membres des associations qui œuvrent à la préservation du site.
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