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FRANCOPHONIE - Le IIIe festival de théâtre scolaire, un événement formateur et épanouissant Les talents artistiques récompensés par l’ALEF(photo)

L’Association libanaise des enseignants de français (ALEF) a publié hier les résultats du IIIe festival de théâtre scolaire qu’elle avait organisé durant la dernière semaine du mois de mai à la salle Montaigne du Centre culturel français. Les prix du meilleur spectacle et du meilleur travail de groupe ont été attribués à l’équipe des benjamins (EB4) du collège du Mont la Salle, pour leur adaptation du conte africain La femme bossue, selon une mise en scène de Charbel Ramourabi. Dans la catégorie des jeunes, c’est Imad Sayegh, élève de 6e au Lycée Abdel-Kader, qui a reçu le prix de la meilleure interprétation de la pièce de Molière Le médecin malgré lui. Le prix du meilleur travail de groupe et de composition pour la pièce Les nombres de Schmidt a été remis à la troupe des Saints-Cœurs Sioufi (EB9). Par ailleurs, les élèves de seconde du Lycée officiel de jeunes filles de Ghobeiry ont été primées pour leur mise en scène de la pièce Chagrin d’amour de Georges Schéhadé, alors que le prix de la meilleure création théâtrale revenait aux élèves de seconde du Lycée Abdel-Kader qui avaient interprété Édouard et Agrippine de René de Obaldia et Finissez vos phrases de Tardieu. De plus, l’ensemble des troupes ayant participé à ce festival sont invitées l’année prochaine au Festival international d’Agadir, au Maroc.
La séance inaugurale de ce festival s’était déroulée en présence de la députée Bahia Hariri qui patronnait l’événement, de Frédéric Clavier, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, et de Nathalie Kounovsky, attachée linguistique à l’ambassade de France. Séance au cours de laquelle l’ALEF a expliqué la finalité d’un tel événement. « L’objectif de cette manifestation, a souligné la secrétaire générale de l’ALEF, Ilham Slim-Hoteit, est de promouvoir le théâtre scolaire, de favoriser les échanges entre les troupes de théâtre des établissements publics et privés, de permettre aux élèves de valoriser leur travail, d’affirmer leur esprit d’analyse, de prendre conscience de toutes les possibilités de leurs corps et des potentiels dont ils sont porteurs, de leur permettre de développer leurs capacités de concentration, d’écoute de l’autre et de s’intégrer dans un groupe. Riches des expériences vécues, les élèves deviennent alors des ambassadeurs d’une vision de la fête et du travail, d’un monde plus à l’écoute des différences. »
Mais l’importance du théâtre ne se limite pas à ces objectifs. Et la présidente de l’ALEF, Sophie Nicolaïdes-Salloum, a souligné que le théâtre joue un rôle essentiel dans l’apprentissage du français et dans la révélation de talents artistiques insoupçonnés. Pour encourager cette activité, l’ALEF a d’ailleurs coopéré, cette année, avec l’association Émergence Oufella, organisatrice du Festival international d’Agadir.
Saluant le remarquable travail fait d’engagement, de responsabilité et d’enthousiasme entrepris par l’association, de même que le soutien et les réalisations sur le terrain de Bahia Hariri, qu’il a qualifiées de très appréciables pour la jeunesse libanaise, Frédéric Clavier a exprimé sa satisfaction de voir se dérouler « ces rencontres théâtrales qui ont le mérite de faire sortir le français de la salle de classe, de le lier au plaisir du texte, de la création et de l’imagination ». Et M. Clavier de rappeler que la formation artistique fait partie intégrante des programmes scolaires et qu’elle met en œuvre « les qualités que l’on a le devoir de développer chez l’élève, comme l’autonomie, l’esprit d’équipe, la curiosité, le sens de l’observation, l’attention et le respect du travail des autres », avant d’encourager la poursuite de la coopération franco-libanaise.
Remerciant l’ALEF et la Mission culturelle de l’avoir invitée à ce festival, Bahia Hariri a mis l’accent sur le rôle de la culture comme pont entre les peuples. C’est d’ailleurs « par sa culture que nous pouvons découvrir la pensée, les traditions et les sentiments du peuple français », a-t-elle dit. Et la députée de conclure en exprimant le vœu de voir la culture et les arts traditionnels mis en scène, car « le théâtre est un langage universel et immédiat, révélant la créativité d’un peuple, à une époque où les progrès de la technologie risquent de priver progressivement l’homme de son humanisme ».
L’Association libanaise des enseignants de français (ALEF) a publié hier les résultats du IIIe festival de théâtre scolaire qu’elle avait organisé durant la dernière semaine du mois de mai à la salle Montaigne du Centre culturel français. Les prix du meilleur spectacle et du meilleur travail de groupe ont été attribués à l’équipe des benjamins (EB4) du collège du...