La séance inaugurale de ce festival s’était déroulée en présence de la députée Bahia Hariri qui patronnait l’événement, de Frédéric Clavier, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, et de Nathalie Kounovsky, attachée linguistique à l’ambassade de France. Séance au cours de laquelle l’ALEF a expliqué la finalité d’un tel événement. « L’objectif de cette manifestation, a souligné la secrétaire générale de l’ALEF, Ilham Slim-Hoteit, est de promouvoir le théâtre scolaire, de favoriser les échanges entre les troupes de théâtre des établissements publics et privés, de permettre aux élèves de valoriser leur travail, d’affirmer leur esprit d’analyse, de prendre conscience de toutes les possibilités de leurs corps et des potentiels dont ils sont porteurs, de leur permettre de développer leurs capacités de concentration, d’écoute de l’autre et de s’intégrer dans un groupe. Riches des expériences vécues, les élèves deviennent alors des ambassadeurs d’une vision de la fête et du travail, d’un monde plus à l’écoute des différences. »
Mais l’importance du théâtre ne se limite pas à ces objectifs. Et la présidente de l’ALEF, Sophie Nicolaïdes-Salloum, a souligné que le théâtre joue un rôle essentiel dans l’apprentissage du français et dans la révélation de talents artistiques insoupçonnés. Pour encourager cette activité, l’ALEF a d’ailleurs coopéré, cette année, avec l’association Émergence Oufella, organisatrice du Festival international d’Agadir.
Saluant le remarquable travail fait d’engagement, de responsabilité et d’enthousiasme entrepris par l’association, de même que le soutien et les réalisations sur le terrain de Bahia Hariri, qu’il a qualifiées de très appréciables pour la jeunesse libanaise, Frédéric Clavier a exprimé sa satisfaction de voir se dérouler « ces rencontres théâtrales qui ont le mérite de faire sortir le français de la salle de classe, de le lier au plaisir du texte, de la création et de l’imagination ». Et M. Clavier de rappeler que la formation artistique fait partie intégrante des programmes scolaires et qu’elle met en œuvre « les qualités que l’on a le devoir de développer chez l’élève, comme l’autonomie, l’esprit d’équipe, la curiosité, le sens de l’observation, l’attention et le respect du travail des autres », avant d’encourager la poursuite de la coopération franco-libanaise.
Remerciant l’ALEF et la Mission culturelle de l’avoir invitée à ce festival, Bahia Hariri a mis l’accent sur le rôle de la culture comme pont entre les peuples. C’est d’ailleurs « par sa culture que nous pouvons découvrir la pensée, les traditions et les sentiments du peuple français », a-t-elle dit. Et la députée de conclure en exprimant le vœu de voir la culture et les arts traditionnels mis en scène, car « le théâtre est un langage universel et immédiat, révélant la créativité d’un peuple, à une époque où les progrès de la technologie risquent de priver progressivement l’homme de son humanisme ».
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël