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Actualités

Vie scolaire - Une initiative pédagogique pour permettre aux jeunes de s’exprimer sur l’actualité internationale L’Assemblée générale de l’Onu simulée par les élèves des sœurs antonines de Ghazir(photos)

C’est devant un imposant parterre de représentants diplomatiques et de responsables politiques que s’est tenue hier « l’Assemblée générale de l’Onu », simulée et animée par les élèves des sœurs antonines de Ghazir. Un exercice hautement pédagogique qui a permis à ces jeunes de s’exprimer – en plusieurs langues – sur des sujets d’une brûlante actualité. Une manière aussi de souligner que la jeunesse a son mot à dire – et non des moins intéressants – dans les grandes affaires de ce monde.

À l’origine de cette initiative, le professeur d’histoire du collège, Naji Ghobeiri, qui a organisé et supervisé le projet. C’est en présence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Fouad ben Sadek el-Mufti, de l’ambassadeur de la République tchèque, Mark Skolil, de représentants des ambassades d’Iran, de l’Inde, du Japon, des Philippines, du Ghana, de la Mauritanie et du Mozambique, ainsi que du député Nader Succar, de l’ancien député Camille Ziadé, de l’ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères, Fouad Turk, et de l’ambassadeur Charbel Estéphan, que les élèves ont représenté à tour de rôle un pays membre de l’Onu, simulant ainsi une Assemblée générale onusienne pas comme les autres.
Les débats ont porté sur une multitude de sujets prévus à l’ordre du jour. Les élèves ont notamment abordé des problèmes économiques, politiques, sociaux et culturels auxquels font actuellement face les Nations unies. Parmi les grands thèmes soulevés : les questions de la paix, du droit international, des droits de l’homme, des ressources économiques, de la production, de l’habitat, de la santé, de la famille, de la femme, de l’éducation, du patrimoine et de l’éthique. Autant de sujets qui figurent régulièrement à la table des négociations de l’organisation internationale.
Les participants à cet exercice, qui ont fait preuve d’un niveau académique certain, se sont exprimés en dix langues distinctes lors de la présentation de leurs rapports, soigneusement préparés : c’est en arabe, français, anglais, espagnol, italien, allemand, russe, suédois, roumain ou tchèque qu’ils se sont en effet adressés à leur public.
L’Assemblée générale a été présidée par la représentante de Cuba, Rima el-Rassi, aidée en cela par le représentant de la Russie, Saadallah Tamer. Élie Ajaltouni a pour sa part joué le rôle de secrétaire général de l’organisation, et Nathalie Chémali, celui de représentante du Liban.
À la fin de la session, les élèves ont procédé à une évaluation des différents dossiers, et un vote sur les propositions faites a eu lieu à l’issue d’un débat houleux entre les représentants, qui se sont souvent opposés à la position américaine.
L’une des recommandations avancées par les élèves « réaffirme le rôle incontournable des Nations unies dans les affaires du monde, cette organisation étant le cadre idéal pour la protection de la dignité humaine sous tous ses aspects ». Les élèves ont également mis l’accent sur l’importance du rôle des Nations unies pour rétablir la paix et la sécurité dans le monde et encourager les relations pacifiques entre les pays, en adoptant notamment la politique de la diplomatie préventive pour résoudre les conflits. Les jeunes ont, en outre, appelé à la réforme de la Charte constitutive de l’organisation de manière à pouvoir augmenter les membres permanents du Conseil de sécurité de cinq à dix, en y ajoutant le Brésil, l’Égypte, l’Allemagne, l’Inde et l’Australie, le droit de veto ne pouvant être pris en compte que s’il est exercé simultanément par trois pays.
Cette simulation, qui a été préparée pendant cinq mois par près de 195 élèves, est le résultat d’une étude approfondie sur chacun des pays membres de l’Onu effectuée par les participants. Des entrevues avec les responsables des représentations diplomatiques au Liban avaient également été prévues à cette fin.
C’est devant un imposant parterre de représentants diplomatiques et de responsables politiques que s’est tenue hier « l’Assemblée générale de l’Onu », simulée et animée par les élèves des sœurs antonines de Ghazir. Un exercice hautement pédagogique qui a permis à ces jeunes de s’exprimer – en plusieurs langues – sur des sujets d’une brûlante actualité....