Le gouvernement se réunira donc dès mardi avec, au programme, tous les sujets litigieux qui ont bloqué jusqu’ici l’action de l’Exécutif : cellulaire, expropriations, information, etc. Naturellement, l’accord intervenu ne porte que sur le fait de soulever ces questions, pas encore de leur trouver des solutions.
Se doutant que le plus dur est encore à venir, Walid Joumblatt, reçu par le chef de l’État, a minimisé les polémiques institutionnelles pour recentrer le débat sur les problèmes de fond, en particulier sur les privatisations. Il s’est à nouveau dit hostile à la vente des biens de l’État, sauf si le peuple libanais en devenait le propriétaire.
Au moment où il s’exprimait, un député de son bloc, Salah Honein, soumettait à la Chambre une proposition de loi prévoyant des privatisations à caractère précisément « démocratique ».
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