Conscients du malaise grandissant que leurs divergences suscitent au sein de la population et des risques réels de voir compromis les acquis de Paris II si les choses durent, les deux hommes ont décidé de s’en remettre au jeu des institutions. Ainsi, M. Lahoud usera de son droit de regard sur l’ordre du jour du Conseil des ministres et un mécanisme de vote est désormais prévu, en cas de divergences insolubles entre le chef de l’État et le Premier ministre sur les dossiers importants, que M. Hariri donnait l’impression de vouloir systématiquement éviter. Il y aura deux Conseils des ministres, la semaine prochaine, mardi et jeudi, pour compenser celui de cette semaine, qui n’a pu se tenir en raison de la présence du Premier ministre au Brésil.
Toutefois, en l’absence d’une majorité dont ni l’un ni l’autre ne jouissent au sein du Conseil des ministres, le bras de fer entre MM. Lahoud et Hariri sera vraisemblablement arbitré par les ministres proches du président de la Chambre ou de Damas.
Page 3
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?