Alors que la polémique enfle aux États-Unis et en Grande-Bretagne sur « les manipulations » des services de renseignements occidentaux dans le dossier des armes de destruction massive en Irak, le Pentagone a avoué hier qu’il n’avait pas, avant la guerre, d’informations fiables sur la présence d’armes chimiques ou biologiques dans ce pays.
« Il est juste de dire qu’il n’y avait pas d’informations fiables pour affirmer avec certitude : “oui, il y en a” », a déclaré, sous le couvert de l’anonymat, un responsable de l’Agence de renseignements de défense (DIA).
Le chef des inspecteurs en désarmement de l’Onu, Hans Blix, est revenu à la charge hier en mettant en doute la motivation première avancée par George Bush et Tony Blair pour justifier le déclenchement de la guerre contre l’Irak. « Nous n’avons pas déduit hâtivement que ces armes existaient, nous sommes restés prudents sur ce point, même si d’autres ont tiré des conclusions hâtives », a souligné l’ancien ministre suédois des Affaires étrangères.
Alors que la polémique enfle aux États-Unis et en Grande-Bretagne sur « les manipulations » des services de renseignements occidentaux dans le dossier des armes de destruction massive en Irak, le Pentagone a avoué hier qu’il n’avait pas, avant la guerre, d’informations fiables sur la présence d’armes chimiques ou biologiques dans ce pays.« Il est juste de dire qu’il...
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