Certes, Karim Pakradouni s’est rendu, hier peu avant minuit, au domicile de Marwan Hamadé pour essayer de régler l’incident – grave – qui les avait opposés au cours du Conseil des ministres. Lorsque le ministre d’État chargé du Développement administratif a fait prévaloir, sur des coutumes vieilles de treize ans, un décret de 1990 stipulant que c’est le ministre des Finances ou son directeur général qui peuvent représenter le Liban au sein des institutions monétaires internationales. Et pas le ministre de l’Économie.
Mais le mal est fait. Parce que, prétendument sauvé des eaux en début de semaine par les bonnes œuvres du chef des services de renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé, le Conseil des ministres d’hier, censé se dérouler bien plus sereinement que ceux qui l’ont précédé, s’est terminé, encore une fois, en queue de poisson. Mettant en relief, une fois de plus, la précarité, la fragilité et l’infime viabilité de l’Exécutif.
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Certes, Karim Pakradouni s’est rendu, hier peu avant minuit, au domicile de Marwan Hamadé pour essayer de régler l’incident – grave – qui les avait opposés au cours du Conseil des ministres. Lorsque le ministre d’État chargé du Développement administratif a fait prévaloir, sur des coutumes vieilles de treize ans, un décret de 1990 stipulant que c’est le ministre des...
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