NUCLÉAIRE - Poutine s’est engagé à attendre le feu vert de l’AIEA, affirme Blair Sous pression US, Moscou s’embrouille sur les modalités de sa coopération avec Téhéran

Signe de la pression que font peser les États-Unis sur elle, la Russie a multiplié hier les déclarations contradictoires au sujet de sa coopération dans le domaine du nucléaire civil avec l’Iran. Alors qu’en matinée le ministre russe de l’Énergie atomique affirmait que la coopération avec Téhéran se poursuivrait, que la République islamique accepte ou non un nouveau régime d’inspection par l’Agence internationale de l’énergie atomique, un proche conseiller de Vladimir Poutine déclarait le contraire quelques heures plus tard. Une position confirmée par Tony Blair, selon qui le président russe se serait engagé lors du sommet du G8 à faire cesser les exportations russes de combustible nucléaire vers l’Iran tant que ce pays n’aurait pas signé le protocole additionnel de l’AIEA.
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