La grande nouvelle du jour, c’est que le Conseil des ministres se tiendra enfin, après la suspension de la semaine dernière. Et selon tous les pronostics, il sera plutôt calme, tous les « dossiers chauds » ayant été retirés de l’ordre du jour. La trêve ordonnée par la Syrie et concoctée par le chef des SR syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé, aura donc permis de désamorcer la crise. Sans pour autant permettre au gouvernement de fonctionner à pleins tubes, en s’occupant réellement des problèmes qui intéressent les citoyens. Le fera-t-il un jour ? C’est la grande question à laquelle nul ne saurait répondre pour l’instant.
Car si la trêve actuelle consiste principalement à cesser les campagnes hostiles dans les médias, elle ne touche pas le fond du problème qui se résume ainsi : le fossé entre le président de la République et le président du Conseil ne cesse de s’élargir et entre les deux hommes, tout nouveau « lavage des cœurs » semble exclu. Dans ces conditions, que pourra faire l’actuel gouvernement? Se contenter d’aborder des questions sans importance, accepter l’idée de débat et le principe du vote en cas de désaccord, comme le veut la Constitution, ou tout simplement démissionner, faute de pouvoir agir ? Pour répondre à cette question, il faudra attendre les prochaines semaines. Mais une fois de plus, les décisions pourraient bien ne pas être prises à Beyrouth.
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La grande nouvelle du jour, c’est que le Conseil des ministres se tiendra enfin, après la suspension de la semaine dernière. Et selon tous les pronostics, il sera plutôt calme, tous les « dossiers chauds » ayant été retirés de l’ordre du jour. La trêve ordonnée par la Syrie et concoctée par le chef des SR syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé, aura donc permis...
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