Les USA doivent user de leur influence pour un règlement, affirme le Renouveau démocratique

Réuni hier sous la présidence de son vice-président, Bassem Jisr, le Renouveau démocratique (RD) a estimé hier qu’« il ne faut pas manquer l’opportunité d’un règlement définitif au conflit israélo-arabe qui se profile à l’horizon à travers la “feuille de route” et les sommets de Charm el-Cheikh et de Aqaba, à condition que les États-Unis usent de leur influence grandissante pour pousser le gouvernement Sharon dans le sens de la paix juste et globale ».
« Une telle orientation de la part des États-Unis est en mesure non seulement de résoudre le conflit israélo-arabe, mais aussi d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les États-Unis et l’opinion publique arabe et de restaurer la confiance ébranlée entre les deux parties du fait de la partialité américaine vis-à-vis d’Israël », a affirmé le RD, dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre. « La légalité internationale et les résolutions constituent le point d’appui pour une telle orientation, qui doit contenir les poussées hostiles et expansionnistes de l’État d’Israël, lequel constitue le principal facteur de déstabilisation dans la région, qui y nourrit la violence et l’extrémisme », a poursuivi le parti présidé par le député Nassib Lahoud. « En pratique, cela signifie le retrait israélien aux frontières du 4 juin 1967 et l’édification d’un État palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem pour capitale », a-t-il souligné. « Les atermoiements dans le démantèlement des colonies et dans la reconnaissance de la souveraineté palestinienne sur Jérusalem ou du droit au retour des réfugiés peuvent survenir en raison principalement du déséquilibre flagrant au niveau des rapports de force. Mais ils ne permettront pas l’établissement d’une paix durable, parce que les véritables racines du problème seront restées sans solution », a par ailleurs indiqué le communiqué. « De même, le retard dans l’élargissement du contenu de la “feuille de route” de manière à ce qu’elle inclue le Liban et la Syrie, par la libération du Golan et des territoires libanais qui restent occupés, peut perpétuer l’état de fait, mais il ne peut en aucun cas permettre la réalisation d’une paix juste et globale », a ajouté le RD.