Rechercher
Rechercher

Actualités

Note d’information de Greenpeace contre l’incinérateur du Normandy

Une note d’information relative à l’utilisation d’un incinérateur dans la réhabilitation du dépotoir du Normandy (Beyrouth, secteur de Solidère) a été présentée hier par le représentant de Greenpeace, Waël Hmaïdane, à l’avocat général chargé des affaires environnementales Ghassan Khoury, par l’intermédiaire de l’avocat Ziad Baroud. Greenpeace soutient que l’incinération dégage des polluants dangereux, notamment de la dioxine, une substance dont l’effet cancérigène a été prouvé.
Le bureau de l’organisation écologique internationale au Liban a organisé un sit-in de protestation au site du dépotoir du Normandy le 27 mai dernier : plusieurs militants avaient paralysé l’activité de l’incinérateur durant une journée entière. Les responsables de la compagnie privée américaine chargée de réhabiliter le dépotoir, Radian International, avaient refusé de rencontrer les manifestants et avaient intenté un procès contre eux.
Hier, M. Hmaïdane a dénoncé une fois de plus le fait que « les résidus de l’incinération, qui sont toxiques, sont déversés dans le même site, destiné à devenir plus tard un parc pour enfants ». Il a rappelé que « la dioxine est l’un des polluants organiques persistants, appelés POP, ayant fait l’objet de la Convention internationale de Stockholm, qui recommande aujourd’hui leur éradication ». Il a fait le rapprochement avec le projet signé aujourd’hui par le ministère de l’Environnement pour préparer le Liban à tenir ses engagements après sa ratification de la convention sur les POP.
Une note d’information relative à l’utilisation d’un incinérateur dans la réhabilitation du dépotoir du Normandy (Beyrouth, secteur de Solidère) a été présentée hier par le représentant de Greenpeace, Waël Hmaïdane, à l’avocat général chargé des affaires environnementales Ghassan Khoury, par l’intermédiaire de l’avocat Ziad Baroud. Greenpeace soutient que...