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Liban-Iran Téhéran rejette toute responsabilité dans l’attentat contre les Marines en 1983

Les autorités iraniennes ont rejeté hier le jugement récent d’un magistrat américain déclarant l’Iran coupable dans l’attentat contre le QG des Marines américains à Beyrouth en réaffirmant qu’il n’avait rien à voir dans cette opération qui avait fait 241 morts en 1983.
« De tels jugements n’ont rien de nouveau. Nous avons déjà dit que la République islamique n’était pas impliquée dans cette affaire et que de telles accusations sont le fait des sionistes », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi.
« On dirait que certains cercles aux États-Unis commencent à recourir à tous les moyens possibles et imaginables pour augmenter la pression sur l’Iran », a-t-il observé, mais de « telles mesures ne font que discréditer le département américain de la justice ».
Un juge fédéral américain, Royce Lamberth, avait conclu vendredi que « les accusés, la République islamique d’Iran et le ministère iranien de l’Information et de la Sécurité doivent conjointement des dommages compensatoires » aux proches des victimes de cet attentat, que le magistrat avait qualifié d’« horreur sans nom ».
Le jugement est tombé au moment où les États-Unis multiplient les incriminations contre l’Iran, accusé de chercher à se doter de l’arme atomique, d’abriter des membres d’el-Qaëda ou encore de chercher la déstabilisation en Irak.
Le procès avait été déclenché par des familles de Marines tués ou blessés dans cette attaque. Le montant des dommages devrait être établi sur une base individuelle, mais, selon l’un des avocats des plaignants, il devrait atteindre un total de 2,3 milliards de dollars.
Le 23 octobre 1983, un camion chargé d’explosifs avait enfoncé les barrières protégeant le QG des Marines de la Force multinationale (déployée à Beyrouth depuis 1982) et avait explosé près des bâtiments de la caserne, dans une action que les États-Unis ont imputée au Hezbollah, à l’époque directement sous influence de Téhéran. L’explosion aurait été la plus forte jamais provoquée par une bombe non nucléaire.
Au même moment, un attentat similaire était perpétré contre le QG du contingent français de la Force multinationale, faisant une cinquantaine de morts parmi les soldats qui s’y trouvaient.
Les autorités iraniennes ont rejeté hier le jugement récent d’un magistrat américain déclarant l’Iran coupable dans l’attentat contre le QG des Marines américains à Beyrouth en réaffirmant qu’il n’avait rien à voir dans cette opération qui avait fait 241 morts en 1983.« De tels jugements n’ont rien de nouveau. Nous avons déjà dit que la République islamique...