Retour donc à la case départ pour les habitants de la ville : les ordures recommencent à s’amonceler dans le site depuis longtemps saturé. Ce sont les déchets de la ville de Saïda seulement qui reprennent la route du dépotoir, les autres municipalités devant trouver leurs propres solutions. Cela risque d’aggraver la situation à deux niveaux : d’une part, le dépotoir s’agrandira sans espoir de réhabilitation dans un avenir proche. D’autre part, la pollution ne fera que s’étendre : les municipalités environnantes, qui n’ont visiblement pas les moyens d’adopter une technologie propre à si brefs délais, verront très probablement les multiples dépotoirs sauvages, anciens ou nés durant la dernière crise, polluer vallées et cours d’eau, comme le confirment déjà des témoins.
L’état du dépotoir, situé à même la côte au sud de la ville, se dégrade visiblement. Selon le Rassemblement pour la fermeture du dépotoir, un nouvel effondrement de déchets dans la mer a eu lieu lorsque des travaux pour aplanir la surface de la « montagne » ont été entamés ces derniers jours. L’été s’annonce décidément mal pour la grande ville sudiste.
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