Dossier régional Obeid : L’important, c’est la route de la paix, et non pas les feuilles de route

Pour le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, l’important c’est « la route de la paix et non pas les feuilles de route ». Voilà pourquoi, selon lui, « il faudrait élargir la route de la paix, afin qu’elle englobe toutes les parties du conflit arabo-israélien », puisque, a-t-il souligné, cette paix ne pourra aboutir si elle se conçoit comme divisible, limitée ou partielle.
Le locataire du palais Bustros est revenu hier à Beyrouth après plusieurs jours passés entre Hersonissou, où il a assisté aux réunions consacrées au partenariat euro-méditerranéen, et Téhéran, où il a participé aux travaux de l’Organisation de la conférence islamique. Et, en Crète comme en Iran, le Liban a profité pour lever la voix, faire état de ses droits et rappeler que sa position est on ne peut plus claire.
Interrogé au sujet des deux sommets régionaux prévus dans les jours à venir à Charm el-Cheikh et à Akaba, Jean Obeid a réaffirmé qu’il serait particulièrement malvenu de limiter les discussions au seul conflit israélo-palestinien, en insistant sur la volonté de l’ensemble des Libanais de refuser que restent occupées des parcelles du territoire national, et que soit occulté le droit au retour des réfugiés palestiniens.