La décision du juge Royce Lamberth apparaît, selon l’AFP, comme une pression supplémentaire sur les dirigeants de Téhéran auxquels l’Administration Bush a exprimé ces derniers jours son sérieux mécontentement, l’accusant d’avoir accueilli sur son sol des responsables du réseau el-Qaëda et de s’ingérer dans les affaires de l’Irak, désormais placé sous occupation américano-britannique.
« Le tribunal conclut que les accusés, la République islamique d’Iran et le ministère iranien de l’Information et de la Sécurité, doivent conjointement des dommages compensatoires et punitifs aux plaignants », a affirmé le juge dans cette décision.
Le procès avait été déclenché par des familles de Marines tués ou blessés dans cet attentat survenu le 28 octobre 1983 et dont avait été rendu responsable le Hezbollah.
Un camion chargé d’explosifs avait enfoncé les barrières protégeant la caserne et avait explosé près des bâtiments. Selon les documents fournis à la cour, l’explosion aurait été la plus forte jamais provoquée par une bombe non nucléaire.
Le montant des dommages devrait être établi sur une base individuelle, mais selon l’un des avocats des plaignants, Thomas Fay, ils devraient atteindre un total de 2,3 milliards de dollars.
L’Iran a constamment nié toute implication dans cet attentat.
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