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Travaux publics - Campagne de réasphaltage des routes en prévision du 25 mai Mikati dénonce des méthodes antidémocratiques au ministère de l’Intérieur(photo)

En différend avec son collègue de l’Intérieur sur l’affectation d’un terrain, à Tripoli, le ministre des Travaux publics et du Transport Négib Mikati, a veillé hier à l’application de la décision prise à sa demande, en Conseil des ministres, et visant à annuler le décret 8 133 en date du 3 juillet 2002 relatif à l’affectation d’un bien-fonds à Ras Maska (Tripoli) relevant de l’Office des chemins de fer, à la construction d’un centre de contrôle mécanique relevant du ministère de l’Intérieur. M. Mikati a demandé au ministre de l’Intérieur d’enjoindre à la compagnie chargée d’effectuer ce contrôle d’arrêter les travaux d’édification du centre. Selon le ministre des TP, le décret affectant ce terrain au ministère de l’Intérieur a été pris « contrairement à toutes les normes démocratiques et constitutionnelles », sans consultation préalable de l’office en question ou de l’autorité de tutelle. Le ministre a affirmé que l’abolition du décret a été faite avec l’accord du Conseil des ministres, réuni en date du 8 mai. Et de préciser qu’eu égard aux priorités du ministère, le terrain en question sera affecté à la construction d’une gare de marchandises Tripoli-Homs dont l’exécution attend depuis deux ans. Les travaux de réhabilitation de la ligne ferroviaire en question sont en cours, a-t-il ajouté. M. Mikati a éludé une question au sujet du terrain affecté qui, selon un journaliste, est assez vaste pour servir, aussi, de centre de contrôle mécanique. « La question ne concerne pas seulement Négib Mikati ou Élias Murr, mais deux ministères. Nous voulons agir conformément aux règlements suivis en Conseil des ministres. Tout est envisageable, mais un projet ne doit pas être exécuté aux dépens d’un autre », a-t-il souligné. Sur un autre plan, le ministre des Travaux publics et du Transport s’est solidarisé hier avec la décision du Conseil des ministres relative à l’adjudication du contrôle mécanique des voitures à la Saudi Fal Co. Ltd. Les travaux ont été adjugés à cette société par le Conseil des ministres contre l’avis de la Cour des comptes. Mais alors, pourquoi des organismes de contrôle ? a-t-on demandé au ministre des TP, qui a répondu : « Et pourquoi un Conseil des ministres ? » Et de faire valoir que le gouvernement a le droit de passer outre à l’avis d’un organisme de contrôle, s’il a de bons motifs de le faire. Par ailleurs, M. Mikati a affirmé que son département est à la recherche du financement nécessaire à l’exécution de certains travaux qui doivent précéder une tournée officielle du président de la Chambre, Nabih Berry, dans les régions du Liban-Sud, à l’occasion du 25 mai, anniversaire de la libération. Il l’a affirmé hier, à partir du Parlement, après avoir été reçu par le président de la Chambre, qui est également le chef du mouvement Amal. Les travaux prévus comprennent, notamment, l’asphaltage de routes.
En différend avec son collègue de l’Intérieur sur l’affectation d’un terrain, à Tripoli, le ministre des Travaux publics et du Transport Négib Mikati, a veillé hier à l’application de la décision prise à sa demande, en Conseil des ministres, et visant à annuler le décret 8 133 en date du 3 juillet 2002 relatif à l’affectation d’un bien-fonds à Ras Maska...