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Présidence de la République - « Non » du chef de l’État au « double langage » Lahoud s’attaque aux mœurs politiques locales(photo)

Profitant de la présence au palais présidentiel de Baabda d’une délégation de l’amicale des anciens de l’institut de droit de l’Université Saint-Paul de la Sagesse conduite par Marcel Sélim Yazbek, le chef de l’État s’est attaqué aux mœurs politiques libanaises et a plaidé pour une cohérence entre paroles et actes. Le président Lahoud a invité les acteurs de la vie publique à se conduire conformément aux propositions et points de vue qu’ils affichent. Le « double langage (...) a des effets négatifs sur la vie du pays et sur la confiance que place la population dans la caste politique. Il approfondit le fossé entre le peuple et l’État », a-t-il souligné. Le chef de l’État a par ailleurs proclamé sa confiance dans la jeune génération, « qui croit vraiment dans le Liban, les institutions et la suprématie de la loi ». « Cette génération a vécu la guerre et a goûté aux conséquences d’un affaiblissement de la structure étatique. Elle ne permettra pas que ce malheur se renouvelle. Elle est donc attachée à un État fort, à condition qu’il respecte sa dignité et incarne ses aspirations », a fait valoir le président Lahoud. Le chef de l’État a par ailleurs rencontré hier matin le Premier ministre Rafic Hariri qui lui a rendu compte de sa visite au Koweït. Cette visite a scellé la réconciliation entre les gouvernements des deux pays, brouillés par des approches politiques et diplomatiques opposées à l’égard de la guerre en Irak. Par ailleurs, le président de la République a suivi de près les activités politiques dans le pays. Il a reçu le nouveau ministre du Travail, Assaad Hardane, qui lui a annoncé son élection, pour un mandat d’un an, à la tête de l’Organisation arabe du travail, qui vient de tenir son congrès à Beyrouth. Le chef de l’État a ensuite passé en revue avec Nasri Khoury, secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, les moyens de faire avancer l’application de certains accords passés entre les deux pays dans le cadre du Traité de fraternité, de coordination et de coopération (1991). Un traité qui soude les deux pays, mais qui suscite chez certains une sorte de défense passive qui en bloque les effets. Enfin, M. Lahoud a reçu l’ambassadeur du Canada au Liban, Michel Duval.
Profitant de la présence au palais présidentiel de Baabda d’une délégation de l’amicale des anciens de l’institut de droit de l’Université Saint-Paul de la Sagesse conduite par Marcel Sélim Yazbek, le chef de l’État s’est attaqué aux mœurs politiques libanaises et a plaidé pour une cohérence entre paroles et actes. Le président Lahoud a invité les acteurs de la...