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Hoss : Un cabinet qui « a semé la division au sein des Libanais »

Plusieurs jours après la formation du cinquième gouvernement Hariri, l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, continue de critiquer la nouvelle équipe au pouvoir. Ainsi, dans une interview accordée à un journal koweïtien et qui paraît aujourd’hui, il a affirmé qu’il existe désormais une « quasi-unanimité » au sein de l’opinion publique libanaise, « qui ne respecte aucunement le nouveau gouvernement ». Parce que celui-ci est « dans la continuité » du précédent et parce que les changements qui y ont été introduits, « au niveau de certains noms, ont été loin d’être heureux et n’ont respecté en rien les compétences ou les spécialisations dans la distribution des portefeuilles », a-t-il indiqué. L’ancien locataire du Sérail a en outre refusé de faire assumer la responsabilité à la Syrie, concernant tout ce qui se passe au Liban. Affirmant que ce gouvernement est « made in Lebanon » et que c’est aux dirigeants libanais d’en assumer la responsabilité, il a souligné que son successeur, Rafic Hariri, « n’avait pas le droit de contester (la nouvelle équipe) après avoir signé le décret de sa formation ». Estimant que puisqu’il l’avait fait, cela impliquait qu’il « renonçait à jouer son rôle de chef du gouvernement », et l’accusant de l’avoir combattu, lorsque lui-même était au pouvoir, « en utilisant les armes de la finance et du sectarisme ». Sélim Hoss a également soutenu que la méthode et la formule « troïka » ont été appliquées dans une grande mesure « à chaque gouvernement haririen, et cela bafoue les prérogatives de la présidence du Conseil ». Assurant qu’il aurait fallu former « un gouvernement d’entente nationale, pour faire face aux défis actuels », accusant la nouvelle équipe, « qui restera en place jusqu’à la prochaine élection présidentielle », d’avoir « semé la division au sein des Libanais ». Insistant enfin sur la nécessité de privilégier, au niveau national, l’esprit de solidarité et de coopération.
Plusieurs jours après la formation du cinquième gouvernement Hariri, l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, continue de critiquer la nouvelle équipe au pouvoir. Ainsi, dans une interview accordée à un journal koweïtien et qui paraît aujourd’hui, il a affirmé qu’il existe désormais une « quasi-unanimité » au sein de l’opinion publique libanaise, « qui ne respecte...