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SÉCURITÉ - L’Université Saint-Joseph rappelle l’inviolabilité des lieux d’enseignement Découverte d’une grenade à l’USJ pendant un sit-in de protestation(photo)

Une grenade a été découverte hier après-midi dans une salle de cours de l’Université Saint-Joseph, où les bureaux du campus des sciences sociales à l’amicale estudiantine avaient organisé un sit-in de protestation contre la répression, samedi, d’une manifestation antisyrienne, et le maintien en détention de deux étudiants, Peter Murr et Tony Harb. Pour l’USJ, cet acte peut être considéré comme « un message ». Selon une source de l’établissement universitaire, l’engin explosif a été découvert par un surveillant, dans la salle 23 de la faculté de droit et de sciences politiques, au deuxième étage du bâtiment, au moment où une centaine d’étudiants étaient rassemblés dans l’enceinte de l’université, brandissant des drapeaux libanais ainsi que des banderoles appelant à la libération de leurs camarades. Ils n’ont pas été inquiétés par les forces de l’ordre dont la présence, d’ailleurs, dans le périmètre de l’USJ, était pratiquement symbolique. Deux Jeeps de l’armée étaient garées dans le parking de l’université. La veille, dimanche, le CPL avait annoncé la tenue d’une conférence de presse à l’USJ, mais il avait fini par renoncer à ce projet, au profit d’un sit-in. Dans les milieux estudiantins et administratif, on n’a pas hésité à établir un lien entre la découverte de la grenade et le mouvement de protestation des étudiants, même si pour l’heure, aucune preuve d’un éventuel rapport entre les deux incidents n’a été prouvé. Diverses versions ont circulé dans les milieux estudiantins au sujet de l’engin explosif, tantôt découvert sous le radiateur de la salle 23, tantôt sur le bord d’une fenêtre surplombant le sit-in. Selon un communiqué officiel de la direction de l’établissement universitaire, la grenade, « découverte à 13h 15, était placée en évidence devant une fenêtre surplombant des étudiants du campus effectuant un sit-in de protestation contre la répression ». Quoi qu’il en soit, pour l’USJ, il pourrait s’agir d’un « message » et peut-être même d’un coup monté dans un dessein déterminé. L’administrateur du campus, le père Bruno Sion, a indiqué à l’AFP que cet acte pouvait être considéré comme un message. Il convient de rappeler que deux étudiants de l’Esib, Alain Khalifé et David Ajaltouny, avaient été tués il y a deux ans par l’explosion d’une charge sur leur campus, à Mar Roukoz. Dans son communiqué, l’USJ a mis l’accent sur la nécessité de respecter l’enceinte des campus universitaires. « Quel que soit l’auteur de cet acte, quelle que soit son intention, l’Université Saint-Joseph tient à rappeler que les locaux universitaires doivent rester un sanctuaire inviolable de l’enseignement et de la culture », précise le texte.
Une grenade a été découverte hier après-midi dans une salle de cours de l’Université Saint-Joseph, où les bureaux du campus des sciences sociales à l’amicale estudiantine avaient organisé un sit-in de protestation contre la répression, samedi, d’une manifestation antisyrienne, et le maintien en détention de deux étudiants, Peter Murr et Tony Harb. Pour l’USJ, cet...