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Affaire de l’Unesco - La cour de justice a rendu son verdict Ahmed Mansour condamné à mort

La cour de justice a condamné à mort Ahmed Mansour, qui avait assassiné le 31 juillet dernier, huit fonctionnaires de la Caisse des indemnités des enseignants du secteur privé, dans le secteur de l’Unesco. Le jugement a été rendu conformément aux articles 549 du code pénal, sur l’homicide intentionnel commis avec préméditation, et 548 sur l’homicide intentionnel. La dernière audience consacrée à l’affaire dite de l’Unesco s’est tenue hier, sous la présidence du juge Tanios Khoury et en présence des assesseurs, Afif Chamseddine, Ghassan Abou Alwane, Ralph Riachi et Bourkan Saab, ainsi que du procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, et de l’avocate générale, Rabiha Ammache. La sentence a été adoptée à l’unanimité. Le texte se situe dans 53 pages, mais seule la conclusion a été lue par le juge Khoury. Mansour a été jugé coupable d’homicide intentionnel commis avec préméditation, dans le meurtre de Rachel Rahmé, Moussa Choueiri et Carlos Salamé et de tentative d’homicide intentionnel commis avec préméditation contre Sami Ameiche et Roméo Kabalan. La cour l’a également trouvé coupable dans le meurtre intentionnel de Maroun Moussa, Maria Tabet, Sakiné Harkouse, Huguette Féghali et Sleiman Jamous, conformément à l’article 548 du code pénal, qui prévoit la prison à perpétuité. Elle a aussi décidé de le priver de ses droits civiques. Pour une tentative ratée d’assassinat de Abdel-Rahman Mikati, Yolla Salamé et Amina Zein, les magistrats ont condamné l’accusé à 20 ans de prison. Mansour a été également trouvé coupable de dégradation intentionnelle de biens appartenant à autrui et de port d’armes sans permis. Dans son jugement, la cour précise que c’est la condamnation à mort qui doit être retenue puisqu’il s’agit de la peine la plus lourde. Maintenant que le verdict a été rendu, le texte doit être remis au ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, qui le soumettra à son tour au Conseil supérieur de la magistrature, en sa qualité de commission d’amnistie. Le CSM chargera un de ses membres d’étudier le dossier avant de soumettre son rapport au président de la République, à qui il appartient de confirmer le verdict ou de gracier l’accusé. Pour en revenir au verdict, il convient d’indiquer que la cour de justice a également condamné Ahmed Mansour à verser des indemnités aux familles des victimes : 140 millions de livres aux héritiers de Moussa Choueiri, 70 millions de livres respectivement aux héritiers de Maroun Moussa, Maria Tabet et Sakiné Harkouse, et d’Huguette Féghali, 170 millions de livres aux héritiers de Sleiman Jamous, 50 millions de livres aux héritiers de Fouad Salamé, une livre symbolique aux héritiers de Rachel Rahmé, à la demande de sa famille, 40 millions de livres à Amina Zein et 20 millions de livres à Abdel-Rahman Mikati, 5 millions de livres à Yolla Salamé, un million de livres à Roméo Kabalan et cinq millions de livres à la Caisse des indemnités. La cour a par ailleurs rejeté une demande de l’avocat d’Ahmed Mansour, qui avait réclamé la formation d’une commission médicale pour examiner son client, et une autre, présentée par des représentants de la partie civile, pour publier le verdict dans deux journaux locaux.
La cour de justice a condamné à mort Ahmed Mansour, qui avait assassiné le 31 juillet dernier, huit fonctionnaires de la Caisse des indemnités des enseignants du secteur privé, dans le secteur de l’Unesco. Le jugement a été rendu conformément aux articles 549 du code pénal, sur l’homicide intentionnel commis avec préméditation, et 548 sur l’homicide intentionnel. La...