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Ministères - Lecourtier : « Le Liban doit retrouver sa souveraineté » Boueiz : « L’attachement à l’indépendance du Liban fait partie des constantes françaises »

Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, a estimé hier que la référence du ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, à la résolution 520 exigeant un retrait de toutes les forces étrangères du Liban s’inscrit dans le prolongement d’une politique française dont l’une des constantes est l’attachement à l’indépendance et à la souveraineté du Liban. M. Boueiz commentait pour les journalistes certains des aspects de la politique de la France, à l’issue d’une visite de courtoisie que venait de lui rendre l’ambassadeur Philippe Lecourtier. Le diplomate a affirmé pour sa part que la France se concerte avec « tous nos amis libanais » au sujet de la situation au Moyen-Orient. « C’est ce que le ministre français des Affaires étrangères a exprimé dans sa déclaration faite le 30 avril à Paris, à l’issue d’une tournée au Moyen-Orient au cours de laquelle il est passé à Beyrouth, ce qui lui a permis de se faire une idée globale des positions que peut prendre la France au Moyen-Orient, dans le cadre d’une paix globale qui tienne compte des derniers développements, et dont l’Onu peut profiter pour faire avancer certains dossiers (...) Pour ce qui est du volet libanais, nous considérons que ce pays doit retrouver sa souveraineté et son indépendance. » Prié de décrire la nature des rapports qui existent en ce moment entre Paris et Washington, l’ambassadeur français a déclaré : « C’est difficile pour un modeste ambassadeur se trouvant à Beyrouth de dire quoi que ce soit. Cette question doit être posée à Paris. Je n’ai pas toutes les données. » Pour sa part, l’ancien ministre des Affaires étrangères et ministre de l’Environnement a déclaré : « L’attention et l’attachement constant à la souveraineté et à l’indépendance du Liban font partie des constantes de la France. C’est ainsi que s’explique la référence à la résolution 520, qui parle de la souveraineté du Liban, de son indépendance et de la nécessité de permettre au pays d’assurer sa sécurité à l’aide de ses forces propres. Le ministre français a sans doute voulu réaffirmer les constantes françaises en invoquant cette résolution. » Mais pourquoi maintenant ? À cette question, M. Boueiz a répondu : « Peut-être parce que la France aspire aujourd’hui, et nous avec elle, à réactiver son rôle dans cette partie du monde. Un rôle qui a toujours rassuré les Arabes en général, et le Liban en particulier, au sujet de leurs droits. »
Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, a estimé hier que la référence du ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, à la résolution 520 exigeant un retrait de toutes les forces étrangères du Liban s’inscrit dans le prolongement d’une politique française dont l’une des constantes est l’attachement à l’indépendance et à la...