Rechercher
Rechercher

Actualités

Mohammed Raad : « Notre intérêt est d’éviter toute agression contre le Liban »

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammed Raad, a indiqué hier dans le cadre du débat de confiance qu’il était « dans l’intérêt du Liban d’éviter toute agression contre lui », tout en mettant en exergue la volonté des Libanais de « protéger leurs constantes, leur droit, leur territoire et leur peuple ». Évoquant « la multiplication des dangers et des visées ennemies qui essayent de conduire le Liban et la région arabe en général à se soumettre à la logique de la tyrannie américaine déchaînée, laquelle, grisée par son occupation de l’Irak, tente de mettre à profit cette occupation pour préserver la sécurité de l’entité sioniste (...) à travers une canonnade politique qui se traduit en pratique par des menaces contre la Syrie et le Liban résistant », le député du Hezbollah a estimé que « les Libanais font désormais peu de cas de toute la question gouvernementale ». « Les Libanais ne sont plus intéressés par la dynamique gouvernementale. Il leur importe peu de savoir qui appuie le gouvernement et qui s’y oppose. Ils sont désormais conscients du problème structurel qui touche ces gouvernements qui reproduisent généralement un seul et même contenu dans toutes leurs déclarations ministérielles et qui retombent généralement dans les mêmes écueils, sans accomplir beaucoup de réalisations », a affirmé Mohammed Raad, estimant que la population reporte plutôt son attention sur « l’échec continu des gouvernements à régler les questions qui concernent le domaine du social ou celui de l’habitat, la corruption au sein de l’administration ou l’arrêt des dépenses inutiles et des spoliations de fonds publics qui finissent dans les poches des opportunistes (...) ». « Ce gouvernement ne peut pas se contenter de se réfugier derrière le slogan de faire face aux défis pour obtenir la confiance des gens. Plus encore, brandir un tel slogan en adoptant les mêmes pratiques qu’avant entraînera sûrement des dégâts et empêchera toute tentative de renaissance populaire requise pour immuniser la scène interne contre toute volonté d’agression contre la nation », a-t-il poursuivi. Il s’est, par ailleurs, réjoui que la « résistance aux dangers » figure parmi les priorités de ce gouvernement, estimant toutefois que la sincérité de cette volonté de confrontation ne s’exprime pas dans les déclarations et les prises de position, mais dans la pratique. Le but étant d’inciter les Libanais à interagir avec le gouvernement, ce qui suppose, à son tour, une pratique transparente de la part des ministres, ce qui n’est pas le cas : dans la réalité, les Libanais ont le plus souvent à traiter avec « un gouvernement de l’ombre formé de marchands, de corrompus et de médiateurs, (...) qui font que la population désespère de l’État ». « L’État est un ensemble d’institutions, pas de personnes. On place sa confiance dans les institutions, et pas dans certains responsables. Et c’est une erreur de penser que la confiance placée dans certaines personnes est nécessairement synonyme de confiance dans les institutions », a ajouté M. Raad. Exprimant sa confiance dans la coordination entre le Liban et la Syrie, il a invité les ministres à assumer leurs responsabilités pour pouvoir appliquer la déclaration ministérielle. Dans ce cadre, M. Raad a réitéré la similarité des points de vue entre le Hezbollah et le gouvernement pour ce qui est de l’introduction de la déclaration ministérielle, notamment en ce qui concerne « la nécessité stratégique de la présence syrienne pour faire face au projet sioniste ». « Il faut faire face à la situation actuelle avec sagesse, courage et détermination », a noté M. Raad, estimant qu’« il convient de profiter des forces vives que le Liban possède pour servir et défendre le pays et d’utiliser les points faibles des ennemis pour les affronter ». « La tâche principale qui attend le gouvernement est de traiter avec les attaques de l’ennemi, qui veut détruire les constantes nationales du Liban et soumettre le pays à son hégémonie », a-t-il ajouté, affirmant la détermination du bloc parlementaire du Hezbollah à œuvrer en coordination avec le gouvernement. En conséquence de quoi, le bloc a affirmé qu’« il se contentera de l’abstention » au lieu de voter contre le gouvernement.
Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammed Raad, a indiqué hier dans le cadre du débat de confiance qu’il était « dans l’intérêt du Liban d’éviter toute agression contre lui », tout en mettant en exergue la volonté des Libanais de « protéger leurs constantes, leur droit, leur territoire et leur peuple ». Évoquant « la multiplication des dangers...