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Cellulaire : le Conseil des ministres veut solliciter l’avis des organes de contrôle

Comme le nouveau gouvernement n’a toujours pas obtenu la confiance du Parlement, il ne peut pas trancher sur une question déterminée. Aussi, s’est-il contenté hier d’aborder, en termes de généralités, le dossier du cellulaire. Un dossier qui reste cependant explosif. Répondant au terme de la réunion aux questions de la presse, M. Rafic Hariri a indiqué que le Conseil des ministres veut solliciter l’avis de la Cour des comptes et du Conseil d’État sur certains points. C’est en fait le chef du gouvernement qui souhaite savoir s’il est parfaitement légal que des individus puissent souscrire à des actions des sociétés en charge de l’exploitation et de la gestion du secteur de la téléphonie. Sa proposition a été approuvée par le Conseil des ministres. La Cour des comptes est sollicitée pour examiner les contrats qui doivent être conclus au cas où le public serait associé au financement de ce secteur et formuler un avis sur la légalité de cette option. Le Conseil d’État est pour sa part invité à se prononcer sur la légalité d’une ouverture au public de la souscription aux actions des sociétés exploitant le réseau GSM. Mais un problème se pose : le Conseil des ministres n’a pas précisé qui devra préparer les questions qui doivent être posées dans ce cadre à la Cour des comptes et au Conseil d’État. Ce flottement peut en effet receler un piège, d’autant que les démarches entreprises par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, pour installer un équipement de surveillance de toutes les opérations des compagnies de téléphonie mobile sont contestées par M. Hariri, ainsi que par les ministres des Finances, Fouad Siniora, et de la Justice, Bahige Tabbarah, hostiles à ce genre de monitoring. Tous deux sont, comme on le sait, proches du chef du gouvernement. Si c’est l’équipe haririenne qui doit élaborer le dossier à présenter aux deux organismes de contrôle, la formule qui sera retenue pourrait en effet entraîner des réponses allant dans le sens voulu par le chef du gouvernement et ses alliés au sein du cabinet. Au terme du Conseil des ministres, M. Cardahi s’est rendu auprès de M. Hariri, pour débattre avec lui de cette question. Les deux hommes sont convenus d’en discuter après le retour du chef du gouvernement de son week-end à Paris. Entre-temps, des experts proches de MM. Hariri et Cardahi tenteront d’élaborer le rapport qui doit être présenté aux organismes de contrôle.
Comme le nouveau gouvernement n’a toujours pas obtenu la confiance du Parlement, il ne peut pas trancher sur une question déterminée. Aussi, s’est-il contenté hier d’aborder, en termes de généralités, le dossier du cellulaire. Un dossier qui reste cependant explosif. Répondant au terme de la réunion aux questions de la presse, M. Rafic Hariri a indiqué que le Conseil des...