Rechercher
Rechercher

Actualités

Communautés - Message de Pâques du patriarche maronite Sfeir appelle à l’unité des rangs face aux « plans tramés contre la région »(PHOTO)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a rendu public hier son message pascal. Centré sur la résurrection du Christ, comme fait historique et « preuve » de sa divinité, le message aborde aussi les graves développements régionaux, notamment les événements en Irak et en Palestine, pour réaffirmer le principe que « la violence n’engendre que la violence ». Le message contient également un nouvel appel à « l’unité des rangs » face aux « plans tramés contre la région ». « Les ravages de la guerre qui frappent l’Irak et les combats sanglants qui se poursuivent en Palestine démontrent à quel point l’homme peut nourrir de la haine pour l’homme, affirme le message patriarcal. Qui ne se désole pas profondément au spectacle de la mort, de l’exode et des destrructions que provoquent les armes destructrices dans les rangs d’êtres humains créés par Dieu pour vivre dans la dignité, la tranquillité d’esprit et la paix. Qui ne souffre pas parmi nous de voir sur le petit écran des enfants aux membres amputés par des bombes incendiaires, condamnés à vivre handicapés le reste de leur existence, pleins de rancune contre la société qui n’a pas su leur assurer une vie heureuse. Quel être humain n’est pas encore convaincu que la violence n’engendre que la violence, et que la guerre n’entraîne que la guerre. Car le vaincu ne cesse de ruminer sa vengeance et de guetter l’occasion favorable. C’est ainsi que les adversaires, qu’il s’agisse d’individus, de groupes ou de pays, tombent victimes du cycle interminable de la violence et de la contre-violence, comme l’histoire le prouve amplement. Et tout le monde sait que la violence se nourrit d’oppression et d’ignorance, non de religion. » « Que dire des projets qui sont tramés contre cette région et qui exigent de nous de rester vigilants, poursuit le message du cardinal Sfeir. De rester vigilants et d’unifier nos rangs et nos cœurs, pour le plus grand bien de notre pays et de cesser de poursuivre nos intérêts étroits, tandis que l’intérêt du Liban et des Libanais est négligé. Nous sommes tous à bord d’un même navire. S’il fait naufrage, nous ferons tous naufrage, et s’il arrive à bon port, nous y arriverons aussi tous ensemble. Mais nous n’y parviendrons que si nous défendons les intérêts de la paix, dont les quatre piliers sont la vérité, la liberté, la justice et l’amour, selon l’encyclique « Pacem in Terris » du pape Jean XXIII, publiée voici quarante ans. Sans ces piliers, c’est en vain que l’on poursuivra la paix. Et Dieu seul est la source de toute paix, qu’il nous accorde si nous savons nous recueillir loin du bruit et de la fureur, pour écouter Dieu dans le silence de la prière, selon les mots d’un poète : « Assieds-toi au seuil de l’aube, tu verras poindre le soleil. » Les cérémonies du jeudi saint Hier, les Églises catholiques au Liban ont célébré les cérémonies du jeudi saint, notamment la cérémonie du lavement des pieds et l’institution de l’Eucharistie. La cérémonie la plus marquante a été célébrée par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, dans la cathédrale Saint-Georges rénovée, pour la première fois depuis 28 ans. L’archevêque n’a pu s’empêcher d’évoquer, dans son homélie, les violences qui endeuillent en ce moment la région du Moyen-Orient, notamment en Palestine et en Irak. Le jeudi saint est également traditionnellement dévoué par les fidèles à la visite de sept églises. Coïncidant avec le long week-end de Pâques, ces déplacements ont provoqué des embouteillages dans la capitale comme aux sorties de Beyrouth.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a rendu public hier son message pascal. Centré sur la résurrection du Christ, comme fait historique et « preuve » de sa divinité, le message aborde aussi les graves développements régionaux, notamment les événements en Irak et en Palestine, pour réaffirmer le principe que « la violence n’engendre que la violence ». Le...