Rechercher
Rechercher

Actualités

CGTL Des syndicats qualifient d’« anticonstitutionnelles » les poursuites contre Abou Rizk

Les poursuites contre Abou Rizk sont une atteinte flagrante à ses droits constitutionnels, a affirmé hier la Fédération des imprimeries et de l’information, qui a pris la défense de l’ancien président de la CGTL, Élias Abou Rizk, et de son secrétaire général, Yasser Nehmé. Les deux hommes sont poursuivis en justice pour « atteinte à la réputation du Liban » « usurpation de qualité » et « faux et usage de faux » dans deux procès diffférents. Dans un communiqué publié hier, la fédération a affirmé que « ces poursuites contredisent les droits démocratiques et syndicaux les plus élémentaires, les droits garantis par la Constitution et la Charte universelle des droits de l’homme » et a demandé leur arrêt. Le communiqué rappelle que ces poursuites sont en rapport avec les élections à la présidence de la CGTL de 1997. Des élections marquées, assure-t-il, par « des ingérences flagrantes de diverses parties, notamment des autorités politiques ». Des poursuites avaient été engagées contre MM. Abou Rizk et Nehmé parce qu’ils en avaient appelé à l’Organisation internationale du travail (OIT), et avaient dénoncé les pressions qui s’exerçaient sur eux, notamment de la part de certaines figures publiques. Le communiqué souligne que l’OIT est une instance de recours légitime en cas de conflit entre une instance syndicale et l’autorité politique, notamment dans le cas des atteintes aux libertés syndicales. Les événements qui avaient suivi avaient justifié les prises de position des deux hommes, poursuit le communiqué, puisqu’en date du 30 juillet 1997, après la démission de Ghanim Zoghbi, qui avait assumé la présidence de la CGTL une année durant, M. Abou Rizk avait été de nouveau élu président de la CGTL. Un peu plus de deux années plus tard, le 16 décembre 1999, MM. Abou Rizk et Nehmé étaient de nouveau choisis comme président et secrétaire général de la centrale. Durant cette période, M. Abou Rizk est demeuré membre du conseil d’administration de l’ OIT. Enfin, conclut le communiqué, il existe un non-lieu prononcé par la magistrate Ghada Abou Karroum en faveur de MM. Abou Rizk et Nehmé.
Les poursuites contre Abou Rizk sont une atteinte flagrante à ses droits constitutionnels, a affirmé hier la Fédération des imprimeries et de l’information, qui a pris la défense de l’ancien président de la CGTL, Élias Abou Rizk, et de son secrétaire général, Yasser Nehmé. Les deux hommes sont poursuivis en justice pour « atteinte à la réputation du Liban » «...