« Nous n’avons jamais eu de bonnes relations avec Saddam » Damas prêt au dialogue avec Washington

« La porte n’est pas du tout close » entre la Syrie et les États-Unis. Avec ce constat, le régime syrien semblait vouloir calmer le jeu après plusieurs jours marqués par une escalade verbale entre Damas et Washington. « Le dialogue se poursuit, nous discutons de tout », a ainsi souligné la directrice du département de l’information au ministère des Affaires étrangères, Boussaïna Chaabane, qui a par ailleurs rappelé que la Syrie n’a jamais eu de bonnes relations avec Saddam Hussein. « Aucun responsable qui aurait joué un rôle dans l’invasion du Koweït en 1990 et dans la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988) n’essaiera d’entrer en Syrie », a aussi déclaré le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh. Autre geste de bonne volonté, l’ambassadeur syrien à l’Onu a annoncé avoir déposé devant le Conseil de sécurité un projet de résolution demandant l’application des textes de l’Onu faisant du Moyen-Orient une zone sans armes de destruction massive. NOTRE DOSSIER IRAK PAGEs 12, 13 ET 14