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Powell évoque pour la première fois des sanctions économiques, diplomatiques « ou autres » Washington engage l’épreuve de force avec Damas, l’Europe tente de calmer le jeu(photos)

État voyou, État terroriste, sanctions. Washington a encore fait monter la pression hier sur Damas. George W. Bush en personne avait relancé les hostilités dimanche, affirmant « croire » que Damas possédait des armes chimiques. Hier, c’était au tour de Colin Powell, le secrétaire d’État américain, d’avertir que les États-Unis allaient « examiner de possibles mesures de natures diplomatique, économique ou autre » contre Damas. Plus tôt, le porte-parole de la Maison-Blanche avait enfoncé le clou, accusant la Syrie d’être un « État terroriste, un État voyou ». Tony Blair a bien tenté de calmer le jeu, assurant qu’il « n’existe aucun plan d’invasion de la Syrie », mais le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, devait lancer une nouvelle offensive en soirée : « Nous avons vu des tests d’armes chimiques en Syrie au cours des 12 à 15 derniers mois. » Autant d’accusations niées en bloc, car « sans fondements », par Damas. Entre les deux camps, Allemands, Français et Russes ont multiplié hier les appels à la « retenue » et à la « modération » en direction de Washington, arguant que la région du Moyen-Orient avait besoin de tout sauf d’un nouveau conflit.
État voyou, État terroriste, sanctions. Washington a encore fait monter la pression hier sur Damas. George W. Bush en personne avait relancé les hostilités dimanche, affirmant « croire » que Damas possédait des armes chimiques. Hier, c’était au tour de Colin Powell, le secrétaire d’État américain, d’avertir que les États-Unis allaient « examiner de possibles mesures...