Rechercher
Rechercher

Actualités

Cyclisme Bettini-Museeuw, le ticket choc du Tour des Flandres

À eux deux, l’Italien Paolo Bettini et le Belge Johan Museeuw forment le ticket choc du Tour des Flandres, la grande classique cycliste qui déroule son chapelet de dix-neuf obstacles, aujourd’hui, sur 255 kilomètres. Avec Bettini et Museeuw, l’équipe belge Quick Step couvre le maximum d’hypothèses pour la course. Le premier porte le maillot de leader de la Coupe du monde après sa victoire, quinze jours plus tôt, dans Milan-Sanremo. Le second est codétenteur du record des victoires dans le Tour des Flandres (trois), sa course fétiche (huit podiums !). L’un aime le soleil, l’autre s’accommode de tous les temps. Or, le soleil est attendu dans le ciel des Flandres, en même temps que le vent, et cette météo rassérène Bettini, qui a choisi de récupérer chez lui en début de semaine, pour soigner un refroidissement, avant de revenir en Belgique. Museeuw, de son côté, a mis fin seulement vendredi à l’incertitude. Son bulletin médical, à cause d’un virus qui s’est attaqué aux voies respiratoires, a servi de fil conducteur à l’actualité cycliste de la semaine dans son pays. Les supporteurs ont été plus émus que les adversaires, quelque peu perplexes et surtout sceptiques. Par le passé, Museeuw est déjà revenu du diable Vauvert, blessures ou déceptions. À deux reprises, le Lion des Flandres, maintenant âgé de 37 ans, a même annoncé son intention de mettre fin à sa carrière. À chaque fois, il a remporté une course majeure dans la semaine qui a suivi ses propos, le championnat du monde à Lugano (Suisse) en 1996, Paris-Roubaix en 2002. « Être à plusieurs » « Quand il est souffrant, Johan recouvre rapidement la santé. Mais, cette fois, cela ne semble malheureusement pas être le cas. Il perd progressivement le moral. Et ce n’est pas de l’intox », a assuré Patrick Lefevere, l’un de ses proches qui est aussi le manageur général de Quick Step. « Je ferai le point en course. Je verrai alors si je peux viser la victoire ou si je travaille uniquement pour les autres coureurs de l’équipe », a affirmé Museeuw, qui espère toujours réussir avant la fin de sa carrière l’exploit de gagner une quatrième fois le « Ronde van Vlaanderen ». S’il est compétitif, Museeuw s’inscrit au premier rang des favoris malgré la cohorte de prétendants italiens (Bortolami, Bartoli, Cipollini, Tafi, etc) et quelques coureurs qui ont laissé une belle impression dans les courses de préparation (Van Petegem, Freire, Boogerd, etc). Avec Museeuw, l’équipe belge a quelques chances de disposer d’une supériorité numérique dans le final, avec le malin Bettini mais aussi le Belge Frank Vandenbroucke, voire son jeune compatriote Tom Boonen. « L’an dernier, Andrea Tafi a gagné le Tour des Flandres parce qu’il avait avec lui Daniele Nardello dans le final », rappelle son directeur sportif Serge Parsani. Cette année, la situation s’est reproduite au Het Volk et à Milan-Sanremo. Être à plusieurs dans le final, c’est toujours un avantage ».
À eux deux, l’Italien Paolo Bettini et le Belge Johan Museeuw forment le ticket choc du Tour des Flandres, la grande classique cycliste qui déroule son chapelet de dix-neuf obstacles, aujourd’hui, sur 255 kilomètres. Avec Bettini et Museeuw, l’équipe belge Quick Step couvre le maximum d’hypothèses pour la course. Le premier porte le maillot de leader de la Coupe du monde...