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Moto - Rossi en pole position du Grand Prix au Japon La pluie persiste à Suzuka

La pluie persiste à Suzuka et a ruiné hier les efforts des pilotes qui, malheureux la veille lors de la première séance de qualifications pour le Grand Prix du Japon motocyliste de vitesse, prévu aujourd’hui, espéraient améliorer leur position sur la grille de départ, ce que seuls six mal classés ont réussi. Ceux-là revenaient de si loin que leur performance n’est nullement significative. Elle résume une journée vaine qui a requis l’énergie de centaines de personnes mobilisées dans le paddock pour quasiment rien. En 250 cc, le Saint-Marinais Manuel Poggiali a réalisé la meilleure opération de la journée en revenant de la 25e à la... 23e place à la faveur d’un gain de 1 sec et demie par rapport à sa performance de la veille. Emporté par son élan, le champion du monde 2001 des 125 cc (sur Gilera) a fracassé son Aprilia dans une chute sans conséquence pour lui. Il part dimanche en sixième ligne, loin du Japonais Hiroshi Aoyama (Honda), pilote invité, meilleur temps devant son compatriote Katsuyuki Nakasuga (Yamaha). Dans cette même catégorie, un autre favori décevant vendredi, l’Espagnol Toni Elias (Aprilia), a grapillé deux dixièmes et est en 7e ligne. Le Français Éric Bataille (Honda) a amélioré son temps de pratiquement trois secondes (8e ligne) mais a également chuté par la suite. Les étoiles du MotoGP n’ont pas fait mieux. Seul l’Irlandais Jeremy McWilliams (Proton) s’est illustré sous la pluie. Paradoxalement, il réalise le meilleur temps de la journée, gagnant 11 secondes par rapport à la veille, mais va partir en dernière position, tant il avait de retard. Tout cela concerne à peine l’Italien Valentino Rossi, auteur de la position de pointe sur la Honda RC211 V5, devant le Romain Max Biaggi et le Japonais Tohru Ukawa, néo-coéquipiers équipés de la même moto que le champion du monde en titre. « Bien sûr, je suis heureux de partir en pole position, lançait Rossi. Mais ce n’est pas une pole à cent pour cent. Les conditions étaient très étranges. J’espère un temps sec pour la course. Demain (dimanche), nous courons. Vous établirez le réel niveau de chacun après 21 tours de course ». En 125 cc, le Saint-Marinais Alex de Angelis (Aprilia) a conservé son meilleur temps devant l’Espagnol Daniel Pedrosa (Honda), alors que le champion du monde en titre, le Français Arnaud Vincent (KTM), n’a pu améliorer sa place (16e temps) et ne part qu’en 4e ligne. Phénomène naturel Ces conditions atmosphériques rencontrées depuis le début des essais tiennent à la précocité du Grand Prix du Japon, à une période où la pluie n’est jamais ici qu’un phénomène naturel. « Auparavant, nous commencions par l’Afrique du Sud. Suivaient la Malaisie et le Japon. Trois semaines, ce n’est rien, mais le climat est très différent », notait, désabusé, le Français Hervé Poncharal, directeur général de l’écurie Gauloises Yamaha Tech 3. Le public japonais, pourtant passionné, ne s’y est pas laissé prendre. Sous la seule tribune couverte, face aux stands, quelques dizaines de personnes emmitouflées et recouvertes d’imperméables bariolés avaient pris place. Quant aux gradins latéraux, non couverts, ils étaient rigoureusement vides et seuls des corbeaux y venaient dévorer les reliefs de sandwiches dérobés dans le parc de loisirs attenant au circuit, indifférents au manège des motos...
La pluie persiste à Suzuka et a ruiné hier les efforts des pilotes qui, malheureux la veille lors de la première séance de qualifications pour le Grand Prix du Japon motocyliste de vitesse, prévu aujourd’hui, espéraient améliorer leur position sur la grille de départ, ce que seuls six mal classés ont réussi. Ceux-là revenaient de si loin que leur performance n’est...