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EXPOSITIONS Fawzia al-Fekeiki à la galerie Zamaan : « Espoirs » en peintures... Trois artistes européens à la galerie Aïda Cherfan : un monde ludique(photos)

La galerie Zamaan (rue Sadate, fin Hamra, impasse 131) présente, jusqu’au 12 avril, les peintures de Fawzia al-Fekeiki. Vingt-quatre huiles et mixed-médias regroupées sous le titre « Espoirs ». Sans doute parce que les bénéfices de leur vente seront reversés à une association irakienne. Irakienne, cette dame d’une soixantaine d’années est pharmacienne de profession et artiste de cœur. Installée à Londres, elle y a suivi des cours de peinture en 1980, sous la supervision notamment de Kadhum al-Khalifa et Maria Winter. Elle a à son actif une dizaine d’expositions collectives et deux expositions individuelles en Angleterre. Dans ses toiles hautement colorées, Fawzia al-Fekeiki exprime souvent sa nostalgie du pays à travers des paysages architecturaux « babyloniens » tout en coupoles et arcades, à travers des calligraphies orientales stylisées sur fond cubique, ou encore à travers des représentations de femmes en robes longues et foulards, dans les champs. Quelques tableaux ont toutefois un côté peinture anglaise : dans des couleurs douces et « dragées », et dans un style hautement romantique, l’artiste peint des vues de jeunes filles en fleurs, entourées bien évidemment de fleurs, ou encore de colombes dans le ciel... * * * La galerie Aïda Cherfan (place de l’Étoile, centre-ville) accueille, jusqu’au 25 avril, les œuvres picturales de trois artistes européens : Anna Lentsch, née en Belgique, mais installée en Espagne depuis quatre décennies ; Mirko Baricchi, italien ; et Miguel Rasero, espagnol. Chacun son style, chacun sa technique, tous trois sont cependant adeptes de cette touche ludique qui fait d’un tableau un divertissement. Esthétique bien entendu. Matière épaisse et omniprésente chez Anna Lentsch, qui zèbre, hachure, joue sur les différentes couches de la toile, sur ses reliefs, pour placer ses sympathiques personnages-animaux dans un contexte faussement désordonné et plein de vie. Inspirés du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, les tableaux à l’huile de Lentsch mettent en scène un bouc musicien, des macaques jouant aux cartes ou encore un singe à tambour. Atmosphère plus feutrée, parfois même ouatée, dans les mixed-médias de Mirko Baricchi qui, d’une palette de couleurs réduite et sobre (beige, beige doré, noir et blanc) placée en fond de toile, fait émerger de minuscules dessins, des textes écrits au crayon, ou encore des silhouettes ouatées. Comme celle du pantin Pinocchio, réminiscence du temps de l’enfance, celui des personnages de contes et des jeux malicieux... Enfin, Miguel Rasero joue quant à lui, dans ses acryliques, sur l’équilibre des volumes au double sens du terme. Équilibre de la composition, dans laquelle domine le noir et la couleur bois et qui représente des objets – beaucoup de cylindres de bois – posés en équilibre, les uns sur les autres mais aussi sur des balles... parfois tenues du bout des pieds. Là aussi l’esprit joueur a encore frappé. Z.Z.
La galerie Zamaan (rue Sadate, fin Hamra, impasse 131) présente, jusqu’au 12 avril, les peintures de Fawzia al-Fekeiki. Vingt-quatre huiles et mixed-médias regroupées sous le titre « Espoirs ». Sans doute parce que les bénéfices de leur vente seront reversés à une association irakienne. Irakienne, cette dame d’une soixantaine d’années est pharmacienne de profession et...