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Conseil des ministres - Le dossier de la téléphonie mobile a été ajourné à la semaine prochaine Hariri : Pas de changement gouvernemental dans un avenir prévisible

«Ni amendement, ni changement gouvernemental dans un avenir prévisible ». C’est en lançant cette « petite phrase » que le Premier ministre, Rafic Hariri, a quitté hier le siège du Conseil des ministres, non sans préciser qu’il s’agit là « d’un avis personnel, et non d’une prise de position ». Prié de préciser quelle serait l’alternative à l’immobilisme actuel, M. Hariri a déclaré : « Il faut relancer le travail du gouvernement. » Enfin, le Premier ministre a annoncé qu’il rencontre ce matin le chef de l’État, et que beaucoup de journaux qui spéculent sur les mauvais rapports qui existent entre lui et le chef de l’État devront se contredire jeudi. Peut-être, mais entre-temps, l’examen du dossier le plus controversé de l’ordre du jour du gouvernement, celui de la téléphonie mobile, a été ajourné à la semaine prochaine, après de fiévreux contacts engagés la veille. C’est le cas aussi du dossier des nominations diplomatiques, qui pourrait être au centre de l’entretien aujourd’hui entre le chef de l’État et le Premier ministre. Le ministre des AE, Mah-moud Hammoud, a annoncé hier que ces nominations ne tarderont plus Pour ce qui concerne le cellulaire, on apprend de source informée que les milieux proches du chef du gouvernement, dont nul n’ignore plus qu’il ambitionne de posséder au moins l’un des réseaux proposés à la privatisation, font l’impossible pour empêcher l’installation d’un équipement de contrôle total des communications par le géant suédois Ericsson, et invoquent à cet effet des prétextes tantôt financiers, tantôt légaux. Des prétextes dont les ministres des Finances Fouad Siniora et le ministre d’État Bahige Tabbarah se sont faits les porte-parole, et que le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a réfutés dans un rapport de 1 000 pages remis mercredi au Conseil des ministres. Par ailleurs, deux sujets généraux ont dominé les débats hier en Conseil des ministres : l’Irak et l’épidémie de pneumonie atypique. Sur le premier sujet, le chef de l’État a donné la parole aux ministres, qui se sont tous rangés à l’avis officiel selon lequel cette guerre est injuste et qu’il est nécessaire de revenir à la légalité internationale. En marge de cette guerre, le Conseil des ministres a écouté un rapport du ministre de l’Intérieur au sujet de l’attaque d’une branche de la banque britannique HSBC par un exalté, Samir Abdel Karim Berro, qui a menacé de s’y suicider en faisant exploser une charge de dynamite. Le Conseil des ministres a félicité, pour leur sang-froid, le ministre et les officiers qui ont fait avorter ce projet. Un mandat d’arrêt a été délivré hier contre l’individu. Enfin, le Conseil des ministres a discuté de l’épidémie de pneumonie atypique qui frappe certains pays d’Asie, et a insisté sur la nécessité de prendre toutes les mesures prophylactiques, en collaboration avec l’OMS, pour empêcher qu’elle n’atteigne le Liban. Les résolutions Voici par ailleurs les résolutions prises par le Conseil des ministres : - approbation d’un nouveau projet de décret remplaçant des institueurs contractuels par de nouveaux diplômés des écoles normales ; - organisation au Liban de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin 2003 ; - nomination de Robert Sayegh au poste de directeur de la section artistique à la direction générale de la présidence de la République ; - nomination d’un nouveau conseil d’administration de la Cité sportive, sous la présidence de Riad Cheikha et la participation de Jano Kassabian, Fouad Bahlawan, Mazen Kamal Slim, Massoud Tayyar, Mounir Choueri et Nadim Fakih ; - renouvellement du mandat du président de la Croix-Rouge libanaise Sélim Layoun et maintien en place, jusqu’à de nouvelles élections, des comités central et exécutif.
«Ni amendement, ni changement gouvernemental dans un avenir prévisible ». C’est en lançant cette « petite phrase » que le Premier ministre, Rafic Hariri, a quitté hier le siège du Conseil des ministres, non sans préciser qu’il s’agit là « d’un avis personnel, et non d’une prise de position ». Prié de préciser quelle serait l’alternative à l’immobilisme...