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Actualités

L’au-delà

Les deux slogans opposés : –Si tu dis oui à la guerre, tu dis non à la vie. –Si tu dis non à la guerre, tu dis oui à Saddam. À première vue, le choix est simple. C’est la deuxième proposition qui l’emporte. Un massacreur, ça passe. La vie, c’est sacré. Comme le répète le Saint-Père. Pour qui le sacré n’a pas de secrets. L’humain non plus. Et, partant, le politique considéré sous l’angle du bien. Ainsi, c’est dans l’histoire, Jean-Paul II n’a pas peu contribué à la dislocation de l’URSS. En condamnant Bush, il participe aujourd’hui indirectement, et un peu paradoxalement, à la lutte mondiale contre la résurrection de Rome. C’est-à-dire d’un Empire dominant. Au lieu du pouvoir partagé, sous l’ombrelle de l’Onu, que réclament les sous-puissances. Le conflit porte donc sur le devenir général. Unipolarité ou multilatéralité? La morale voudrait, là aussi, favoriser le deuxième choix. La réalité s’y oppose. Ponctuellement, par les armes. En perspective, par la logique. La planète, en effet, se fait toute petite. Et de moins en moins nourricière. Sur sept milliards d’êtres humains, il y en a déjà six qui ont faim. Le trop de cuisiniers, dit le bon vieil adage de chez nous, gâche la sauce. Il faut un minimum de cohérence. Les USA d’un côté, l’Onu de l’autre sont candidats rivaux à la gouvernance. Ni l’un ni l’autre n’offrent un profil idéal. De deux maux, c’est le mot, il faut retenir le moindre. Pour l’humain. De demain. Pour nos enfants et les leurs, pour l’Afrique, pour l’Asie, pour nous au Liban, pour partout. C’est tout. J.I.
Les deux slogans opposés : –Si tu dis oui à la guerre, tu dis non à la vie. –Si tu dis non à la guerre, tu dis oui à Saddam. À première vue, le choix est simple. C’est la deuxième proposition qui l’emporte. Un massacreur, ça passe. La vie, c’est sacré. Comme le répète le Saint-Père. Pour qui le sacré n’a pas de secrets. L’humain non plus. Et, partant, le...