Rechercher
Rechercher

Actualités

Réactions Les milieux loyalistes continuent à critiquer les accusations de Rumsfeld

Les réactions aux propos tenus vendredi par le secrétaire d’État américain à la Défense, Donald Rumsfeld, selon lesquels la Syrie aurait livré des armes à l’Irak, se sont poursuivies hier dans les milieux loyalistes. Le ministre du Travail, Ali Kanso, a affirmé que « tout acte perpétré par la coalition ennemie et qui viserait la Syrie provoquera une explosion de la région arabe tout entière contre les intérêts de l’administration américaine obscurantiste ». « Les menaces américaines contre la Syrie et l’Iran affichent les intentions hostiles des États-Unis à l’égard de ces pays », a estimé M. Kanso. « L’échec de l’administration américaine à réaliser ses objectifs à la vitesse prévue initialement l’a poussée à justifier ce revers par des illusions et des accusations infondées qui sont tantôt adressées à la Russie, sous prétexte que les Russes auraient fourni aux Irakiens des appareils capables de brouiller les missiles américains, et tantôt à l’Iran et à la Syrie », a-t-il indiqué. « Les accusations lancées par M. Donald Rumsfeld prouvent deux choses : l’échec de l’administration américaine à remplir sa mission à la vitesse escomptée et l’hostilité du pouvoir US vis-à-vis de la Syrie, en raison de ce que représente ce pays au niveau de la résistance arabe et nationale », a poursuivi le ministre du Travail. « L’Administration américaine a exprimé sa gêne vis-à-vis des propos du président syrien Bachar el-Assad lors du sommet arabe de Charm el-Cheikh. Elle a également été incommodée par les positions du président Assad hostiles à la guerre américaine contre l’Irak et favorables à la lutte et à la résistance du peuple irakien. C’est pourquoi ils ont adressé des accusations à l’encontre de la Syrie, comme s’ils croyaient que Damas allait réagir et réviser ses positions. Cela n’adviendra pas parce que la Syrie a suivi la voie de feu le président Hafez el-Assad et suit actuellement la ligne nationale du président Bachar el-Assad. Toutes les pressions et les menaces ne réussiront pas à l’ébranler », a conclu M. Kanso. De son côté, le ministre de l’Environnement, Michel Moussa, a affirmé hier au cours d’une conférence de presse à Maghdouché que la confrontation est un état de mobilisation entretenu par la Syrie, le Liban et l’Iran. « Il s’agit d’une position courageuse (...) pour faire face au projet américain qui vise à dominer la région et toutes ses ressources et à justifier la présence des troupes US dans cette région (...). La Syrie (...) fait face à ce projet. Ces menaces ne font peur à personne : ni au Liban ni à la Syrie, parce que la coordination qui existe entre les deux peut chasser n’importe quel agresseur. C’est ce qui s’est produit au Liban lorsque le Liban-Sud et la Békaa-Ouest étaient sous occupation (...) », a indiqué M. Moussa.
Les réactions aux propos tenus vendredi par le secrétaire d’État américain à la Défense, Donald Rumsfeld, selon lesquels la Syrie aurait livré des armes à l’Irak, se sont poursuivies hier dans les milieux loyalistes. Le ministre du Travail, Ali Kanso, a affirmé que « tout acte perpétré par la coalition ennemie et qui viserait la Syrie provoquera une explosion de la...